Par R.B/A.O
Comme annoncé, le Front des forces socialistes (FFS), a dévoilé ce vendredi 7 juin 2024, le nom de son candidat pour les prochaines élections présidentielles.
Sans grande surprise, le choix du Conseil national, s’est porté sur l’actuel Premier secrétaire de cette formation politique, à savoir M.Youcef Aouchiche.
L’annonce a été faite ce midi, à l’issu des travaux du Conseil national organisé au niveau de la Mutuelle de Zeralda.
« Nous sommes prêts à relever le défi »
En effet, lors de son discours, le désormais candidat du plus vieux parti d’opposition du pays, s’est dit « prêt » à relever le défis afin d’instaurer une démocratie participative, mais aussi, selon le conférencier, édifier un « État de droit » ayant pour socle, les fondaments de la déclaration du 1er Novembre 1954, ainsi que la Charte de la Soummam, soutiendra Youcef Aouchiche.
En outre, le candidat du Front des forces socialistes, a estimé que les attentes et aspirations du peuple, nées du Hirak du 22 février 2019, “n’ont pas été satisfaites”, jugeant que les “libertés publiques et individuelles sont menacées”. “Nous ne sommes pas totalement satisfaits ni en accord avec la politique actuelle”, dira M.Aouchice, tout en exhortant les pouvoirs publics à “mettre en place des mesures d’apaisement”, afin de favoriser, selon ses dires, un climat serain et propice à des élections libres et démocratiques.
Une première depuis 25 ans
Ainsi, M. Youcef Aouchiche sera le premier candidat du plus vieux parti d’opposition à postuler à ce poste sans oublier de rappeler que feu Hocine Ait Ahmed s’était retiré de la course à la magistrature du pays en avril 1999 avec cinq autres candidats face à Abdelaziz Bouteflika. C’est dire que ce représentant du « camp démocratique » aura à affronter déjà Louiza Hanoune du PT, Zoubida Assoul de l’UCP, Hassani Cherif Adelali du MSP, Belkacem Sahli représentant sept partis sous l’étiquette « pour la paix et la stabilité », en attendant d’autres partis qui souhaiteront prendre par à cet événement majeur qui se déroulera dans un contexte mondial politique des plus agités de ces dernières années.
Rappelons, par ailleurs, qu’une nouvelle Alliance de dix partis à leur tête M. Abdelkader Bengrina, ont déjà appelé le chef de l’État M. Abdelmadjid Teboune à briguer un second mandat d’autant plus qu’ils ont constaté que les engagements pris celui-ci en 2019 ont été concrétisés.
Un rendez-vous électoral palpitant !
Le RCD de Athmane Mazouz se prononcera à ce sujet au plus tard au début du mois de juillet prochain. En revanche, le FLN et le RND n’ont pas encore éclairci leur position surtout le FLN qui avait reproché à Bengrina d’avoir rompu et sapé leur alliance.
En tout cas, ce grand rendez-vous électoral s’annonce palpitant et décisif eu égard au nombre inattendu de candidats notamment celui du FFS qui est une première depuis l’avènement du multipartisme au début des années 90 et qui projette rallier à ses côtésles forces vives de la nation tels les syndicats et les associations agissantes dans la société.