Durant ces trois dernières années, l’Algérie a planté plus de 26 millions de plants, dans le cadre de ce qu’on appelle communément le « barrage vert », a indiqué ce mercredi 30 août, Mme Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage vert auprès de la direction générale des forêts.
Cette dernière, qui s’est exprimée auprès de nos confrères de l’APS, a fait savoir qu’en matière de superficie, cela représente 43.558 hectares.
La même source soulignera également que la DGF a adopté une approche « multidimensionnelle » au sujet des espèces de plantes et arbres plantés.
Ainsi et concrètement, le barrage vert n’implique plus de planter n’importe quel arabe, mais plutôt favoriser des espèces génératrices de richesse et résistantes à la sécheresse et aux feux de forêts.
En effet, Mme Fortas notera que désormais la priorité est donnée aux arbres rustiques, tels que les amandiers, cerisiers, pistachiers, l’olivier, etc.
Cette approche « écologique et socioéconomique », selon la responsable de la DGF, s’axe également sur le développement de la culture de plantes aromatiques et médicinales, la culture de l’alfa et la promotion des activités artisanales utilisant les matières premières issues de ces espaces forestiers.
« Nous encourageons vivement les agriculteurs, les femmes et les jeunes à s’impliquer dans ce programme ambitieux », a plaidé Mme Fortas, tout en mettant en avant le soutien apporté par le ministère de l’Agriculture et du développement rural pour les soutenir notamment à travers les formations gratuites.
R.B