Par RAMDANE BOURAHLA
L’Algérie revient à la charge au sujet de la question Palestinienne. Pas le temps le « ruminer » son « échec » de faire passer son projet de résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » dans les territoires occupés, surtout devant la gravité de la situation à Ghaza, où le bilan des victimes a atteint la barre des 30 000 morts et 200 000 blessés selon le dernier décompte du ministère de la Santé Palestinien.
En effet, dans la soirée de ce jeudi 22 février 2024, représentant permanent-adjoint de l’Algérie auprès des Nations unies, Nassim Gaouaoui, a encore une fois réitéré l’appel de l’Algérie à imposer un cessez-le-feu à Ghaza, afin de permettre en premier lieu de stopper les massacres de masse, en premier lieu et aussi, permettre à l’aide humanitaire d’arriver aux populations civiles, prises en otage par l’armée d’occupation.
Une impuissance planétaire dénoncée
Ainsi, le diplomate algérien, fidèle à la promesse faite par le représentant permanent à l’ONU, Amar Boudjema, qui s’est engagé après le « véto de la honte » des États-Unis, de ne ménager aucun effort afin de faire aboutir à un cessez-le-feu à Ghaza, s’est efforcé de plaider pour mettre fin au génocide en cours, tout en regrettant au passage, l’impuissance de la Communauté internationale face à la folie meurtière de l’entité sioniste. « Le monde, y compris le Conseil de sécurité, est incapable de stopper la funeste machine qui sème la mort en toute impunité », a-t-il déploré.
En suite, le diplomate, a interpellé les membres du Conseil de sécurité sur « la situation au bord de l’effondrement à Ghaza », tout en précisant que « la décision du Programme alimentaire mondial (PAM) de suspendre ces opérations dans le nord de la bande est une preuve supplémentaire du triste sort qui attend près de 300.000 personnes privées de nourriture ».
Israël jugé et condamné par l’Histoire !
Dans le même sillage, M. Gaouaoui, outré et choqué par l’implacable machine de terreur mise en branle par d’occupation sioniste, a fait remarquer aux membres dudit Conseil que celui qui prétend « pouvoir étouffer, par le fer et le feu, la volonté de se libérer et de s’affranchir, et dissuader les Palestiniens d’établir leur Etat par l’implantation de colonies en Cisjordanie et à El-Qods, se trompe lourdement ».
Ainsi, pour Nassim Gaouaoui, l’entité sioniste même s’elle est protégée par ses alliés, notamment les États-Unis, ne peut s’extraire au jugement de l’Histoire. « Nous sommes actuellement devant le pire scénario que l’humanité ait connue depuis le 2e guerre mondiale. Une population décidée et affamée, des villes entières rayées de la carte. Si aujourd’hui ces criminels peuvent se prévaloir de leurs alliés Tout puissants, devant l’Histoire ils sont déjà jugés et condamnés », a-t-il encore asséné.
Pour sa part, Christopher Lockyear, Secrétaire général de Médecins Sans Frontières (MSF), a qualifié le le nouveau projet de résolution proposé par Washington de « au mieux trompeur », il a déclaré que le Conseil devrait rejeter toute résolution « qui entrave davantage les efforts humanitaires sur le terrain et conduit ce Conseil à approuver tacitement la poursuite de la violence et les atrocités de masse à Gaza ».
R.B