L’Algérie est déterminée à procéder à la création de « zones franches », afin dynamiser son commerce extérieur, notamment sur plan régional et continental.
Les contraintes élaguées
A cet effet et lors du Conseil des ministres, lequel s’est tenu aujourd’hui jeudi 6 juillet, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations a présenté une communication sur l’état d’avancement du dossier relatif à la création ces zones. Ainsi et selon le communiqué de l’agence officielle, M. Tayeb Zitouni, a exposé « les actions entreprises dans le cadre de la mise en œuvre de la démarche adoptée pour la création, selon les priorités arrêtées, des zones franches », est-il précisé. En outre, le premier responsable du secteur du Commerce, a souligné selon la même source, la prise en en charge certaines contraintes et d’adapter ladite démarche, en se référant à de nouvelles expériences réussies sur le plan régional et international en la matière.
Un portail vers le marché régional et continental
Ces espaces de libre-échange constituent une étape majeure dans le processus de développement et de flexibilité économique du pays. Elles offrent des avantages aux entreprises qui souhaiteraient s’y implanter et peuvent bénéficier d’un taux d’imposition nul sur leurs bénéfices, créer de l’emploi et favoriser une production orientée vers les marchés africains.
Le professeur Farid Kourtel, chercheur et expert international en économie et affaires administratives, lequel s’est exprimé sue les ondes de la Radio nationale, souligne que «ces zones obéissent à une loi spécifique qui offre beaucoup d’avantages aux investisseurs qui souhaiteraient développer une activité économique puisqu’ils bénéficient d’un environnement réglementaire et fiscal très favorable». Le gouvernement veut, explique l’expert, «sortir de la dépendance aux hydrocarbures et investir dans d’autres secteurs économiques».
De l’avis du Pr Kourtel, l’Algérie, qui a rejoint la zone de libre-échange africaine, a toutes les chances d’investir le marché africain très vaste et très ouvert, « d’autant plus que nous sommes plus proches de l’Afrique que tout autre pays», a-t-il fait savoir.
R.B