Par RAMDANE BOURAHLA
La politique de déportation des Palestiniens vivants à Ghaza, prônée et souhaitée par l’entité sioniste, a été vivement condamnée et rejetée par les membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
En effet, dans la nuit de samedi à samedi 13 janvier 2024, les mêmes Didier Conseil, ont quasi unanimement rejeté la proposition de l’entité d’occasion sioniste, laquelle avait proposé requête visant à » forcer les Palestiniens » encore présents Ghaza de se déplacer vers des pays frontaliers, ou tiers.
L’Algérie en première ligne
Ainsi, parmi les membres ayant explicitement émis une fin de non-recevoir à cette requête de la honte, se trouve bien évidemment l’Algérie. Son représentant permanent à l’ONU, Amar Bendjama, a soutenu dans son allocution devant ses homologues que la position de l’Algérie à ce propos est claire.
» Nous devons rejeter le déplacement forcé des Palestiniens. Tout le monde doit comprendre que les Palestiniens n’ont d’autre lieu que leur terre. Tout déplacement forcé est une violation flagrante du droit international, en particulier de l’article 49 de la 4e Convention de Genève », a-t-il déclaré.
D’autres pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, à l’instar de la Grande Bretagne, la Suisse, la Slovénie, l’Equateur et la la Sierra Leone, ont également émis un rejet sans la moindre ambiguïté quant à cette proposition honteuse.
Une » crime de guerre » avéré
Martin Griffiths, le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU a déclaré aux membres du Conseil de sécurité que ce qui se déroule en à Ghaza est une guerre menée « sans presque aucun égard » pour l’impact sur les civils.
Pour sa part, Mme Ilze Brands Kehris, Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux droits de l’homme, a souligné que » de telles évacuations forcées, qui ne remplissent pas les conditions nécessaires à la légalité, constituent donc potentiellement un transfert forcé, un crime de guerre ».
R.B
