Par RAMDANE BOURAHLA
Ce vendredi 26 janvier 2024, est une date à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire contemporaine. En effet, pour la première fois depuis sa création que l’entité sioniste est « condamné » pour ses actes génocidaires par la plus haute instance juridique des Nations unies.
Ainsi, la Cour internationale de justice (CIJ), a en effet, exigé de l’entité sioniste d' »empêcher » tout acte pouvant occasionner un « génocide » ou un « déplacement forcé », contre la population de la bande de Ghaza, qui est soumise, faut-il le rappeler, à une véritable épuration ethnique depuis plus de quatre mois, par l’armée d’occupation sioniste.
Un verdict lourd de symboles
Si la forme n’y est pas tout à fait, car la CIJ soumise est également soumise à une forte pression de la part du lobby sioniste fortement implanté au sein des diverses institutions mondiale, il n’en demeure pas moins que dans le fond, la CIJ a explicitement condamné Israël pour ses crimes et exactions commises à l’encontre des civils.
La Cour internationale de justice, faut-il le préciser, ne s’est nullement prononcée sur la légalité de l’action israélienne à Ghaza, mais plutôt sur le fait indéniable de l’existence d’un génocide dans les territoires occupés et sa réponse, est sans équivoque.
En effet et d’après le communiqué de la CIJ, Israël doit prendre « des mesures immédiates et efficaces pour permettre la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire dont les Palestiniens ont un besoin urgent pour faire face aux conditions de vie défavorables auxquelles sont confrontés les Palestiniens« , a statué la plus haute juridiction de l’ONU dans son verdict très attendu.
L’Afrique du Sud et l’Espagne applaudisset
L’Afrique du Sud, le principal instigateur de la plainte contre l’entité sioniste devant la CIJ, a salué une « victoire décisive pour l’État de droit international et une étape importante dans la quête de justice pour le peuple palestinien », à l’issue de l’audience de la CIJ à La Haye.
L’Espagne, très critique à l’égard d’Israël, a, par le biais de son Premier ministre Pablo Sanchez, également salué la décision de la CIJ en demandant « aux parties d’appliquer les mesures provisoires qu’elle a décrétées ».
En outre, l’Afrique du Sud demande neuf mesures conservatoires à la Cour, notamment la fin des opérations militaires à Ghaza, l’obligation d’Israël d’agir conformément à la Convention de 1948, la levée de toute entrave à l’aide humanitaire, la poursuite des auteurs de crimes ou d’incitation au génocide, l’obligation de soumettre un rapport régulier à la Cour.
R.B