Mégafeux de forets au Canada : L’enfer sur terre depuis sept mois !

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Depuis le début de l’année, le Canada, a enregistré pas moins de 4 089 feux de forêt, rapportent plusieurs médias outre atlantique. 

905 incendies toujours en cours

En effet, ce samedi 15 juillet, souligne CNN, pas moins de 905 incendies étaient toujours actifs, dont 571 considérés « hors de contrôle », précise la même source.

Ces feux sont en grande partie causés par des événements météorologiques extrêmes résultant du dérèglement climatique.

Les zones touchées souffrent depuis pratiquement huit mois d’une sécheresse aiguë, marquée par des températures élevées et des précipitations très en dessous des moyennes.

Et ce qui inquiète, c’est non seulement le nombre de brasiers mais aussi leur intensité : peu de temps après le début de la saison des incendies forestiers, vers la mi-mai, le « niveau de préparation national », tel que calculé le Centre interservices des feux de forêt du Canada– un indicateur de l’activité des feux de forêt ainsi qu’un niveau de la demande en ressources pour lutter contre les flammes, entre autres facteurs –, a atteint la cote 5, soit le maximum, et n’est pas redescendu.

10 millions d’hectares ravagés 

Depuis le 1er janvier 2023, plus de 10 millions d’hectares ont brûlé au Canada, selon les dernières données du gouvernement local. Les mégafeux continuent encore et encore au Canada. Selon les données gouvernements publiés ce samedi 15 juillet, rapporte le site radio-canada.cn.

Le record de surfaces brûlées datait de 1989 avec 7,3 millions d’hectares, d’après les chiffres nationaux du Centre interservices des feux de forêt du Canada.

L’ampleur des feux, ainsi que leur multitude, a poussé les autorités à laisser brûler la majorité des forêts.

L’Alberta, la Nouvelle-Atlantique, le Québec et la Colombie-Britannique sont les provinces les plus impactées.

« On se retrouve cette année avec des chiffres qui sont pires que nos scénarios les plus pessimistes”, explique Yan Boulanger, chercheur pour le ministère canadien des Ressources naturelles, à la même source. « Ce qui est complètement fou, c’est qu’il n’y a eu aucun répit depuis le début du mois de mai », analyse le spécialiste.

R.B

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