Par RAMDANE B
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), maintiennent le suspens autour de participation ou non, à la prochaine élection présidentielle du 7 septembre.
Animant un meeting populaire, ce samedi 25 mai, au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, son président, M.Athman Mazouz, a préféré « temporiser », jugeant plus utile de « de débattre avec les citoyens des moyens de sortie de crise ».
« La balle est dans le camp des décideurs »
En effet, l’hôte de la ville des Genêts, qui a fait salle comble, soutiendra que sa formation politique « tâte » actuellement le terrain politique national, afin d’aviser sur la décision à prendre. « Pour être clair, au RCD, c’est l’absence ou la réunion des conditions minimales de compétition électorale qui déterminera l’attitude de notre parti », a-t-il déclaré.
Le chef de file du RCD, précisera encore mieux sa pensée, en estimant que la « balle est dans le camp des des décideurs ».
« Si, à commencer par ceux qui détiennent la décision, d’autres se rangent du côté du débat, de la discussion et de la négociation dans la transparence, le RCD ne peut que s’en féliciter ». Autrement dit, le RCD attend des « signes » en faveur de l’apaisement.
Le nouveau code pénal dénoncé
En outre, M.Mazouz, a appelé à plus d’ouverture dans les champs médiatiques, syndicales et même à l’international. « Pour le RCD, le prolongement naturel de l’indépendance du pays n’est pas dans le repli sur soi. Il est dans la concrétisation d’un espace nord africain sans frontières. Cette aspiration des pères de l’indépendance de chaque pays est antinomique avec le maintien des régimes autoritaires », soutiendra le président du RCD.
Enfin, Athmam Mazouz, a fustigé certains faits du gouvernement actuel, notamment l’article 87-bis du code pénal, tout en demandant son abrogation pure et simple, ainsi que les nouvelles lois contenues dans le Code pénal, estimant qu’il « place chaque citoyen sous la menace pour la moindre critique de la gestion des affaires publiques qui peut être transformée en atteinte à la souveraineté du pays ou au moral d’une institution », a-t-il dénoncé.
R.B