Projets structurants: Près de 500 milliards $ injectés en 3 ans

Projets structurants: Près de 50 milliards $ injectés en 3 ans

Par RAMDANE BOURAHLA

Si les signes d’un développement économique et structurel de l’Algérie sont indéniables, ils sont encore plus éloquents en langage des chiffres.

Le directeur général du Trésor public, M.Hadj Mohamed Sebaa, qui était ce mardi 28 mai 2024, l’hôte de la radio nationale, Radio Chaîne 3, a donné un large aperçu des dépenses de l’Etat, injectées ces trois dernières années, dans des projets « structurants » et « stratégiques ».

Des chiffres en « adéquation » avec le terrain

Ainsi, pour ce responsable, l’Algérie n’a pas lésiné sur les moyens financiers pour diversifier son économie et mettre en place une dynamique industrielle et relancer les projets en latence. « Les chiffres sont en parfaite adéquation avec la réalité du terrain. Nous assistons aujourd’hui à une réelle relance de l’économie nationale, avec des projets concrets et palpables. Cependant, il faudrait être réaliste et pragmatique, tous ces projets ont un coût et il est conséquent », soulignera d’emblée l’invitée de notre consœur, Souhila El-Hachemi.

Le rail, un secteur « budgétivore »

En effet et selon M.Hadj Mohamed Sebaa, les diverses stations de dessalement d’eau de mer, à titre d’exemple, ont coûté au trésor public 206 milliards de dinars, la le projet d’exploitation de la mine de fer Gara Djebilet, a « allégé » les bourses de l’Etat de 1105 milliards de dinars, ainsi que le projet d’équipements et d’extension du métro d’Alger avec un montant 1157 milliards DA, d’extension et des projets de développement des énergies renouvelables, pour 126 milliards DA, ainsi que la modernisation des réseaux ferroviaires, a couté au budget de l’Etat, près de 2790 milliards DA, ce qui en fait un projet des plus budgétivores.

Au total et selon l’intervenant, depuis 2021, le Trésor public, a contribué à hauteur de 6500 milliards de dinars, soit 48.3 milliards de dollars, pour le financement des projets structurants du pays, avec un « pic » atteint en 2023, où le montant avait atteint les 2300 milliards de dinars. À cette somme faramineuse, précise la même source, on peut ajouter les crédits engagés aussi par la sphère financière et bancaire du pays qui ont atteint à la date du 1er mai dernier, les 10 000 milliards de dinars.

« Ces chiffres, traduisent on ne peut mieux l’importance qu’accorde l’Etat au financement de l’investissement pour favoriser une croissance constante de l’économie nationale, de promouvoir l’emploi, d’encourager les exportations et d’améliorer le bien être des citoyens », soutiendra le DG du Trésor public.

12 000 milliards de DA d’ici 2027

Par ailleurs et abordant les perspectives d’avenir, l’invité de la radio nationale, mis en avant l’objectif fixé par les autorités du ministère des Finances, de porter l’encours des crédits à l’investissement à plus de 12  000 milliards dans les trois prochaines années, soit le double des trois dernières années.

Par ailleurs, M.Sbaa, a fait savoir que pour cette année, il est prévu le maintien du taux de croissance à 4% avec un Produit intérieur brut (PIB) de 35.000 milliards DA, soit l’équivalent de 255 milliards de dollars. « Nous projetons de réaliser les meilleurs taux de croissance dans la région durant les trois prochaines années pour atteindre le niveau annoncé par M. le Président de la République, à savoir 400 milliards de dollars de PIB en 2026 », a-t-il soutenu.

R.B

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