Rafah: Un camp de réfugiés bombardé, plusieurs martyrs à déplorer

Rafah: Un camp de réfugiés bombardé, plusieurs martyrs à déplorer

Par R.B/Agences

Ni la Communauté internationale, ni les décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ) et encore moins le Conseil de sécurité de l’ONU, ne semble pouvoir arrêter la folie meurtrière d’Israël.

Ce dimanche 26 mai 2024, le camp de réfugiés de Khayame, à l’Ouest de la ville de Rafah, a été bombardé par l’aviation sioniste, faisant plusieurs dizaines de martyrs, dont la plupart sont des femmes et des enfants, indique un communiqué du mouvement révolutionnaire du Hamas.

En effet et selon l’agence palestinienne Wafa, huit raids aériens contre les tentes des personnes déplacées près des entrepôts de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), au nord-ouest de Rafah, ont été enregistrés ce dimanche soir.

L’administration Biden accusée

Pour sa part, le mouvement Hamas, a vivement dénoncé cet énième massacre des populations civiles, tout en imputant l’entière responsabilité de ces exactions aux États-Unis, qui soutiennent et arment l’entité sioniste. « Nous tenons l’administration américaine et le président Biden en particulier pour pleinement responsables de ce massacre, que l’entité sioniste n’aurait pas commis sans le soutien américain et le feu vert pour envahir Rafah, malgré le fait qu’elle soit peuplée de citoyens déplacés », écrit le Hamas dans sa déclaration.

L’application de la décision de la CIJ exigée

Plus loin, les rédacteurs de cette missive appellent expressément la Communauté internationale à faire pression sur Israël, afin qu’elle se plie à la décision contraignante de la Cour internationale de Justice, laquelle a ordonné à l’entité criminelle de stopper « immédiatement » son offensive sur la ville de Rafah. « Nous exigeons la mise en œuvre immédiate et urgente des décisions de la Cour internationale de Justice et des pressions pour mettre fin à ce massacre et à l’effusion du sang de civils innocents, notamment des enfants, des femmes et des personnes âgées », exhorte le Hamas.

L’Égypte sommée de faire « pression » sur Israël

Enfin, l’Égypte est également mise devant ses responsabilités par les requérants, qui lui demande de faire « pression » sur Israël, dans le but de retirer son armée du « check point » de Rafah, et ce, pour libérer le passage aux convois humanitaires bloqués au niveau du terminal frontalier de Rafah. « Nous appelons également toutes les parties, en particulier nos frères égyptiens, à faire pression sur l’occupation pour qu’elle retire son armée du terminal de Rafah, pour permettre aux équipes travaillant au terminal de poursuivre leur travail et pour faciliter la sortie des blessés et des malades », est-il mentionné.

L’occupation israélienne poursuit son agression contre la bande de Gaza, par voie terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre dernier, qui a entraîné le martyre de 35 984 citoyens, dont une majorité d’enfants et de femmes, et la blessure de 80 643 autres, dans un bilan infini, car des milliers de victimes sont encore sous les décombres, selon le dernier décompte du ministère de la Santé palestinien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Follow by Email
WhatsApp
FbMessenger