Le dossier de l’usine d’assemblage et construction des véhicules de la marque chinoise Chery en Algérie et plusprécisément à Bordj BouArreridj, traîne en longueur.
Ainsi, sous l’ère de l’ancien ministre de l’industrie, Ali Aoun, la directrice de la communication auprès d’Auto Leader Company (ALC), représentant de la marque Chery en Algérie, Mme Khamsa Boutitaou, avait indiqué que l’usine de construction et montage des véhicules Chery sera achevée en septembre et la phase de montage ( dans un premier temps), sera lancée au plus tard, au mois d’octobre de l’année 2024. Nous sommes en mars 2025 et point d’usine à l’horizon.
Chery exhorté à respecter ses engagements
Dans le but de remettre les «pendules à l’heure», l’actuel ministre de l’Industrie, M. Sifi Ghrieb, a reçu ce samedi à Alger une délégation du constructeur automobile chinois Chery, indique un communiqué du ministère.
En effet et selon la même source, le ministre de l’Industrie, a exhorté la partie chinoise à «respecter» ses engagements, tout en la pressant à achever la mise en œuvre de cette usine, et ce, dans les plus brefs délais. « Lors de cette rencontre, les deux parties ont évoqué les moyens de créer une véritable industrie des véhicules de la marque Chery en Algérie en plus du développement d’un tissu industriel national caractérisé par l’efficacité technique et économique, notamment dans le domaine de la fabrication de pièces détachées. De leur côté, les représentants de la marque ont exprimé leur entière disponibilité à s’engager dans la stratégie ambitieuse de l’Etat algérien dans ce domaine », est-il mentionné.
Pour sa part, le manager général de Chery pour la région Afrique, M. Hu Chun, s’est engagé à respecter les délais contractuels, tout en précisant qu’une fois à terme, cette usine d’assemblage aura une capacité de production de 50 000 véhicules par an.
Pour rappel, Aïmen Chriet, le président-directeur général d’ALC, avait indiqué au mois de décembre dernier que la marque qu’il représente vise à produire initialement 24 000 voitures la première année, pour atteindre 50 000 unités la deuxième année. « La capacité de production sera ensuite portée à 100 000 voitures la troisième année, avec un plan précis d’exportation vers les marchés voisins », avait-il dit.