Mohamed Aïssaoui, président de l’Association de protection du consommateur «Himayatec», a affirmé que la décision du président de la République d’importer un million de têtes de bétail en prévision de l’Aïd El-Adha aurait un impact positif sur le pouvoir d’achat et la préservation du cheptel national.
Aïssaoui a indiqué que son organisation avait été parmi les premières à proposer l’importation de bêtes de sacrifice destinées à l’abattage.
Il a révélé que «Himayatec»avait avancé plusieurs propositions pour rendre les prix des sacrifices accessibles aux citoyens, notamment « le recours à des importations depuis les pays européens plutôt que ceux d’Amérique du Sud, afin de réduire les coûts de transport, ainsi que d’autres mesures logistiques, comme l’utilisation de ports spécialisés pour assurer le succès de l’opération. »
Mouton importé : des prix abordables pour les consommateurs algériens ?
Le même intervenant a dévoilé que les prix du mouton importé, destiné à la vente aux citoyens, « débuteront à partir de 40 000 dinars. »
« D’après les informations dont nous disposons, les prix des moutons importés commenceront à 40 000 dinars et ne devraient pas dépasser la barre des 60 000 dinars », a-t-il précisé.
Et d’ajouter : « Nous avons soumis cette grille tarifaire comme proposition aux services du ministère de l’Agriculture pour examen. Nous savons qu’il existe différentes tailles de bêtes, ce qui entraînera des variations de prix. Mais cela ne signifie pas pour autant que le prix d’un animal importé puisse excéder 60 000 dinars pour un citoyen modeste dont le salaire mensuel ne dépasse pas 50 000 dinars. »