Industrie du Lithium en Algérie : Une étape cruciale concrétisée

L’Algérie pose les fondations d’une filière stratégique autour du lithium. Un mémorandum d’Accord, a été signé ce samedi 12 avril 2025, entre l’Office national de recherches géologiques et minières (ORGM) et l’expert international Karim Zaghib.

Ainsi, cet accord, donne le coup d’envoi d’un projet ambitieux visant à valoriser les ressources nationales et à développer localement des batteries lithium-fer-phosphate. Une initiative qui s’inscrit pleinement dans la vision du gouvernement pour une transition énergétique durable et souveraine.

Un partenariat stratégique signé

En effet, dans un communiqué diffusé ce jour, le ministère de l’Énergie, des Mines et des Énergies Renouvelables a annoncé la signature d’un important mémorandum d’accord visant le développement du secteur du lithium en Algérie.

L’accord a été paraphé au siège du ministère, sous la supervision du ministre M. Mohamed Arkab, entre l’Office national de recherches géologiques et minières (ORGM), représentant le groupe SONAREM, et le professeur Karim Zaghib, sommité internationale dans le domaine des batteries lithium-fer-phosphate (LFP) et des technologies de stockage d’énergie.

Ce mémorandum établit un cadre de coopération scientifique et technique entre les deux parties, avec pour ambition la mise en œuvre d’un projet stratégique intégré autour de la valorisation des ressources minérales nationales notamment le lithium, le fer et le phosphate.

Le projet couvre l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’extraction minière à la transformation chimique, jusqu’à la fabrication locale de cellules de batteries LFP, dans le respect des standards internationaux.

Quatre étapes clés pour la mise en œuvre

La réalisation du projet s’articulera autour de quatre axes majeurs :

  • La création d’une unité dédiée à la gestion du projet lithium ;
  • L’établissement d’un partenariat technique avec le professeur Zaghib, à travers un contrat de conseil précisant les missions et les échéances ;
  • La réalisation d’études de faisabilité technique, économique et environnementale, en particulier pour les unités de traitement du phosphate de la mine de Jebel El Onk (Tébessa) ;
  • Le lancement de la production industrielle de matériaux actifs, notamment les cathodes LiFePO₄ (LFP), et le développement d’une chaîne de valeur conforme aux exigences environnementales, avec valorisation des coproduits.

À l’occasion de cette signature, le ministre a souligné que cet accord incarne la volonté des pouvoirs publics de jeter les bases d’une industrie nationale fondée sur le savoir-faire et la technologie, en favorisant des partenariats de qualité avec les compétences algériennes établies à l’étranger. Il a également rappelé que ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie gouvernementale de souveraineté énergétique et de transition vers une économie verte et durable.

L’expertise de Zaghib et l’engagement de Sonarem

De son côté, le professeur Karim Zaghib a exprimé sa fierté de contribuer à cette initiative nationale ambitieuse. Fort de plus de 30 ans d’expérience dans les technologies de stockage de l’énergie, il a réaffirmé son engagement total à mettre son expertise au service de l’Algérie. Il a par ailleurs insisté sur la nécessité d’investir dans la formation de compétences locales et dans la création d’un tissu industriel performant, apte à se positionner sur les marchés régionaux et internationaux.

En dernier lieu, le PDG de SONAREM, M. Belkacem Soltani, a salué la signature de ce mémorandum comme une avancée qualitative majeure dans la construction d’une filière nationale des batteries, de l’exploitation des ressources naturelles à la production de technologies de pointe. Il a réaffirmé l’implication totale du groupe SONAREM dans la conduite de ce projet stratégique, en mobilisant ses moyens humains, techniques et logistiques, tout en consolidant les partenariats ind

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