Les soutiens de l’historien « négociationiste », actuellement en détention provisoire, Mohamed Lamine Belghit, ne savent plus comment exprimer leur sympathie et aussi leur désarroi de voir leur « gourou » faire face à la justice de la République.
Ainsi, la dernière sortie en date des cercles islamistes en Algérie, laisse peu de doute quant à leur idéologie et surtout leur vision inique d’une Algérie une et indivisible, apaisée avec son histoire et son identité.
L’ENTV prise pour cible !
En effet, un élu à l’Assemblée populaire nationale (APN), appartenant à la chapelle islamiste du Mouvement pour la société de la Paix (MSP), n’a pas trouvé mieux comme « défouloir » pour exprimer son soutien à Mohamed Lamine Belghit que de s’en prendre à…l’ENTV.
Ainsi en pleine séance plénière de l’APN, particulièrement zélé, n’a pas hésité une seule seconde à remettre en cause la « ligne éditoriale » de la télévision publique, laquelle, faut-il le souligner et le préciser, est un organisme étatique, qui sert les intérêts suprêmes de la nation. « Avez-vous transféré une partie des prérogatives du ministère de la Justice au ministère de la Communication ? ». « A-t-on installé des tribunaux médiatiques ? Depuis quand un Algérien est-il jugé au journal de 20h ? », a-t-il lancé au ministre de la Communication présent à ladite séance. Et d’ajouter : « À supposer qu’il ait fauté et qu’il appartient à la justice de le juger, qui a donné l’ordre au rédacteur du reportage de la télévision de le juger avec de tels propos ?», s’est-il demandé.
La réponse cinglante du ministre
La réponse du ministre de la Communication, M. Mohamed Meziane ne s’est fait attendre et elle fut des plus cinglantes. Et pour cause, le premier responsable du secteur de la Communication institutionnelle, a procédé à un « recadrement » en bonne et due forme à l’intention de cet élu, qui voulait non seulement défendre une personne qui a gravement porté à l’unité nationale, mais aussi remettre en cause un instrument de communication régalien.
Ainsi et lors d’une sortie médiatique ce jeudi 22 mai 2025, alors qu’il était en visite à la wilaya de Sétif, le ministre de la Communication, a qualifié cet élu d’ignorant. « Le député a injustement et abusivement accusé la télévision nationale. Il a dit des choses déplacées (…) car il ne possède ni la culture institutionnelle, ni la vérité, ni des informations précises. C’est sûrement par ignorance », a déploré Mohamed Meziane. Et d’enfoncer le clou en déclarant « Si l’honorable député, avait pris la peine de contacter les services du ministère, il aurait su que le communiqué émanait du ministère de la Justice, conformément au Code de procédure pénale, qui autorise le procureur de la République à publier des communiqués afin d’éviter les interprétations erronées », a-t-il affirmé.
Il faut dire que les soutiens de Mohamed Belghit, sont très actifs sur les réseaux sociaux, où ils remettent littéralement en cause, les décisions de la Justice algérienne. Ces agissements, constituent non pas un simple délit, mais un crime répréhensible par les Lois de la République.