Le fléau de la corruption n’épargne aucun secteur en Algérie. Cette fois-ci, c’est le corps médical et plus précisent celui des chirurgiens qui est éclaboussée par une affaire de corruption présumée. C’est dire que le sacro-saint « serement d’Hippocrate », n’a plus aucune valeur auprès de certains médecins.
Ainsi, les éléments de la Brigade de recherche et d’investigation de la Gendarmerie nationale d’Annaba, ont mis hors d’état de nuire un professeur hospitalo-universitaire en exercice au CHU Ibn Rochd. L’individu a été pris en flagrant délit dans une affaire de corruption présumée.
Une plainte à l’origine de l’enquête
En effet, l’affaire remonte à la réception d’une plainte officielle par les services de la Gendarmerie nationale. Le praticien est accusé d’avoir extorqué un patient en exigeant un avantage indu en échange de la programmation d’une intervention chirurgicale.
Une enquête sous supervision judiciaire
Saisies par cette dénonciation, les autorités compétentes ont diligenté une enquête approfondie sous le contrôle du parquet. Une opération minutieusement préparée a permis l’interpellation du suspect, dont les agissements auraient violé la loi.
Vers une comparution imminente
Toutes les mesures légales ont été appliquées, et une fois les investigations finalisées, le mis en cause sera présenté devant la justice. Il encourt des poursuites pour « demande d’avantage indu par un fonctionnaire en échange d’un service relevant de ses obligations », ainsi que pour « abus de fonction ».
Cette affaire rappelle l’engagement des autorités algériennes dans la lutte contre la corruption, notamment dans le secteur de la santé, où de tels agissements portent atteinte à la confiance des citoyens.