Les fonctionnaires des Laboratoires des Travaux publics du Sud (LTPS), relevant de la wilaya de Ghardaïa, sont en colère et ils le font savoir.
Ainsi, lundi dernier, plusieurs dizaines de travailleurs de cette institution, ont organisé un sit-in devant le siège de leur direction, afin d’exiger la satisfaction de plusieurs doléances d’ordre socio-professionnelle.
Une série de revendications
En effet, exhibant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre autres, « non à la marginalisation des syndicalistes », « la politique du silence ne construit pas l’entreprise » ou encore « où sont nos droits des œuvres sociales ? », des dizaines d’employés, tous grades confondus, ont observé lundi 16 juin 2025 devant l’entrée de l’entreprise, un sit in d’une heure, de 9 heures à 10 heures du matin.
Selon le communiqué remis à la presse, (dont nous détenons une copie), ils dénoncent « l’absence de toute forme de régularisation salariale des travailleurs et le blocage de toute espèce de promotion », « la non attribution des droits des œuvres sociales », « l’absence de moyens de travail, notamment en véhicules tous terrains » et « la non révision de la convention collective de travail depuis 2001», est-il explicitement mentionné.
«Nous sommes prêts au dialogue !»
« Nous avons à maintes reprises écrit à la tutelle demandant nos droits, ils ne nous ont jamais répondu. Et aujourd’hui que nous avons organisé ce mouvement de protestation, on nous a contacté pour discuter. On ne sait pas quel est l’ordre du jour et avec qui nous allons discuter. Mais c’est déjà un pas de franchi en acceptant de nous écouter » nous informe un cadre de cette importante entreprise.
Cette dernière, rappelons-le, emploie plus de 630 personnes entre cadres et agents toutes catégories confondues, réparties, en sus de Ghardaïa, sur des annexes de sept (7) wilayas, à savoir Ouargla, Adrar, Illizi, Laghouat, Oued Souf, El Bayadh et Tamanrasset.
Un autre cadre de cette entreprise, joint au téléphone, est affirmatif « seul le dialogue constructif peut mener l’entreprise à bon port. Toute forme de rejet ne fera qu’envenimer la situation. Il faut que les deux parties, à savoir direction et syndicat, se mettent autour d’une table et discutent sereinement des solutions à apporter dans l’intérêt de l’entreprise et de ses employés », a-t-il soutenu.