La note du programme prévisionnel d’importation pour le second semestre de l’année en cours, emise le 2 juillet dernier par le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, a fait l’objet de plusieurs interprétations et avait suscité une certaine inquiétude auprès des opérateurs économiques.
Ainsi, certains de ces derniers, avaient relevé un « processus complexe », voire « flou » menant vers l’élaboration dudit programme, lequel est indispensable pour prétendre à l’importation des produits liés aux services. Afin de lever tout quiproquo et faciliter l’assimilation de ces démarches, le département de Kamel Rezig, vient d’émettre une seconde note dans laquelle, il explique le processus à suivre.
Les six « étapes clés » explicitées
En effet, ce jeudi 10 juillet 2025, un communiqué du ministère du Commerce extérieur est tombé dans la plupart des rédactions, dans lequel, les démarches à entreprendre son explicitées en six étapes.
Tout d’abord, il s’agit de télécharger le formulaire portant le tableau du programme prévisionnel depuis le site du ministère www.mcepe.gov.dz. Ensuite introduire les renseignements demandés et l’authentification dudit formulaire par l’entreprise concernée. Dans la foulée et en troisième étape, l’opérateur économique en question, devra obtenir le «visa ministériel obligatoire» auprès du ministère concerné. 4e point selon le communiqué du département de M.Rezig, l’importateur aura à soumettre de manière électronique et obligatoire le formulaire visé à cette adresse électronique ppfonctionnement@mcepe.gov.dz.
L’avant-dernière étape se caractérise par la transmission, dans un délai maximal de 7 jours, du formulaire validé à l’entreprise concernée, toujours par voie électronique, puis en dernière étape, l’opérateur engage ses opérations d’importation dès réception du tableau validé par les services du ministère.
Cette procédure, assure le ministère du Commerce extérieur, a pour objectif d’assurer une «meilleure transparence» et une «une régulation efficace» des flux d’importation, et une coordination intersectorielle renforcée, dans un contexte économique où l’optimisation des ressources et la protection du tissu productif national sont au cœur des priorités gouvernementales.