Face aux spéculations lancinantes autour d’une « cure d’austérité » imposée par l’État du fait de la baisse des recettes des hydrocarbures, le chef de l’État, M.Abdelmadjid Tebboune, s’est montré à la fois rassurant et catégorique : aucune austérité n’est en vue.
Ainsi et lors de son entretien périodique avec les médias nationaux, diffusé hier soir, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a fermement rejeté l’idée d’une austérité en Algérie, lui préférant le terme de « meilleur gestion » des ressources de l’État.
«L’avenir de l’Algérie n’est pas lié au prix du pétrole»
En effet, le président Tebboune, a réaffirmé devant les journalistes, le « caractère social» de l’État, tout en précisant au passage que les « efforts entrepris» depuis plus de cinq ans, s’inscrivent dans cette logique, à savoir sortir de la dépendance des cours des hydrocarbures. «En ce qui concerne l’austérité, je suis affirmatif : aucune austérité, mais plutôt une meilleure gestion. Nous irons vers une économie qui se libère des hydrocarbures. Notre avenir ne doit pas se relier au prix du pétrole. L’avenir de l’Algérie n’est pas lié au prix du pétrole», dira le président Tebboune.Pour ce dernier, préserver la « dignité » est un engagement présidentiel qui ne saurait être remis en cause, peu importe les conjonctures.
Relancé par le journaliste au sujet du « poids» des transferts sociaux sur l’équilibre budgétaire de l’État, le président de la République, s’est montré confiant quant à la capacité de l’État de juguler et maintenir cet équilibre. « Nous avons avons un matelas confortable en matière de réserves de change, évalué à près de 70 milliards de dollars et les transferts sociaux représentent entre 13 et 15 milliards de dollars. Nous pouvons être tranquille à ce sujet», a-t-il assuré. Et de préciser «leur impact est réel, mais pas au point de créer un déficit économique».

