L’année 2026 s’annonce des plus chargées pour les enquêteurs et enquêtrices relevant de l’Office national des statistiques (ONS).
Et pour cause, ils auront la tâche de mener une étude inédite et laquelle devra déterminer le mode de vie et la consommation des Algériens.
Ainsi, cette enquête laquelle débutera au mois d’octobre prochain et s’étalera sur une durée de treize mois, devra répondre à des questions vitales afin de tracer un modèle socio-économique viable et surtout en adéquation avec la réalité du terrain. C’est un fait avéré et indéniable, l’Algérien de 2025, n’a pas le même mode de vie, ni même les habitudes et encore moins les mêmes besoins que celui de 2015.
Mettre l’État sur des « fondements solides »
En effet et dans le but de connaître ces nouvelles mutations et apporter des réponses concrètes et adaptées, le Haut-Commissariat à la Numérisation (HCN), présidé par Mme Meriem Benmouloud, a lancé ce dimanche 10 août 2025, une première session de formation au profit des agents enquêteurs de l’ONS.
Selon Mme Benmouloud, citée par l’agence officielle APS, cette enquête est « une étape importante » dans le processus de réformes globales engagées par l’État, nécessitant « des fondements solides », basés sur une connaissance étayée par des données précises. Cette opération statistique vient en concrétisation des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer la fiabilité des statistiques et des indicateurs socio-économiques pour une plus grande efficacité, a-t-elle précisé.
Tracer des « politiques publiques » adaptées
En outre et d’après la même source, les agents de l’ONS auront pour « échantillon » 540 communes à travers 52 wilayas du pays. La présidente du HCN, soulignera le fait que cette opération aura comme principaux objectifs l’actualisation et à l’évaluation des statistiques nationales, des comptes économiques et du produit intérieur brut (PIB) sur lequel les autorités publiques s’appuient pour élaborer et évaluer les politiques publiques du pays.
Pour sa part, le Directeur Général de l’ONS, M. Taoufik Hadj Messaoud, a précisé que l’enquête nationale apportera des données « plus précises » et permettra de mieux comprendre le volume des importations, des exportations et des investissements.
Cette formation vise à former les superviseurs d’enquêtes statistiques, à renforcer leurs compétences techniques et à leur fournir les outils méthodologiques adoptés dans ce domaine, en procédant à l’unification des concepts et des mécanismes de collecte et d’analyse des données.