La Banque d’investissement et de développement (BID), relevant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est « disposée » à financer le projet de gazoduc transsaharien (TSGP) lequel reliera Lagos (Nigéria) à Alger.
Ainsi, c’est ce qui ressort de la rencontre qui a eu lieu ce mardi 2 septembre 2025 entre le ministre de l’Énergie et des mines, Mohamed Arkab et une délégation de la Banque d’investissement et de développement (BID), relevant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
La BID « prête » à financer le TSGP
En effet, lors de cette rencontre, plusieurs projets énergétiques stratégiques, à l’instar du projet de gazoduc transsaharien (TSGP), la réalisation de centrales solaires, et l’interconnexion des pays de l’Afrique de l’Ouest en électricité.
Selon le communiqué du département de Mohamed Arkab, la chef de cette délégation, M. Olagunju M. Olalekan Ashimolowo, en sa qualité de Vice-président chargé des opérations de la BID, s’est dit « satisfait » de la vision de développement de l’Algérie, saluant son rôle « régional actif » et sa « position centrale » dans la promotion de l’intégration continentale.
En outre, M. Ashimolowo a réitéré l’intérêt de la Banque à « soutenir et à participer » au financement de grands projets à dimensions stratégiques, tels que le gazoduc transsaharien et les projets d’interconnexion électrique régionale, compte tenu de leur importance pour la sécurisation de l’approvisionnement énergétique et le soutien au développement économique et social sur le continent africain. Ces déclarations, sonnent comme un énième de « coup de boutoir » à Rabat et son projet surréaliste du gazoduc Afrique-atlantique.
L’Algérie tournée vers l’Afrique de l’Ouest
Par ailleurs, outre l’Europe, pour qui l’Algérie demeure un « fournisseur fiable » en matière d’énergie, le pays cherche s’ancrer davantage en Afrique. D’ailleurs, l’Algérie à travers les groupes Sonatrach et Sonelgaz, ont adopté une politique d’expansion vers les pays africains, notamment les pays de l’Afrique de l’Ouest. Cette rencontre a permis d’approfondir les échanges sur les axes de coopération entre l’Algérie et la BIDC, avec un accent particulier sur les domaines de l’énergie, des mines et de l’intégration régionale africaine.
L’expérience algérienne comme modèle
De son côté, M. Arkab a présenté les grands programmes de développement du secteur national. Ceux-ci concernent notamment l’exploitation et la conversion des hydrocarbures, le transport et la distribution d’électricité, l’optimisation des ressources minérales ainsi que la montée en puissance des énergies renouvelables. Il a également mis en avant l’expérience pionnière de l’Algérie dans l’utilisation du gaz de pétrole liquéfié (GPL) comme alternative efficace pour alimenter en énergie les zones éloignées. Un modèle, selon lui, dont plusieurs pays africains peuvent s’inspirer afin de renforcer leur sécurité énergétique.
L’engagement de l’Algérie pour l’intégration africaine
Enfin, le ministre d’État a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à soutenir les projets d’intégration régionale, en particulier le gazoduc transsaharien. Ce projet stratégique, multidimensionnel, offre non seulement des avantages sociaux et économiques mais contribue aussi à consolider le positionnement international du continent africain. Le gazoduc transsaharien TSGP, soutenu par l’Union Africaine et la Banque Africaine de Développement, constitue un projet stratégique pour le continent. Il permettra d’acheminer entre 20 et 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel du Nigeria vers les marchés internationaux, en traversant le Niger et l’Algérie.
Ce projet vise non seulement à renforcer la coopération énergétique entre les pays concernés, mais aussi à offrir des perspectives économiques prometteuses pour l’ensemble de la région.
M. Arkab a souligné que Sonatrach et Sonelgaz, en partenariat avec d’autres acteurs nationaux, jouent un rôle clé dans l’accompagnement des pays africains pour développer leurs infrastructures énergétiques et former les compéten