Lors du match spectaculaire 4 buts partout à Turin entre la Juventus et le BVB, Ramy Bensebaini, était au cœur d’un penalty saga avec Serhou Guirassy.
La Ligue des Champions a offert un nouveau scénario digne d’un film à suspense lors de l’opposition entre la Juventus et le Borussia Dortmund.
Ainsi, en déplacement à Turin, le club allemand semblait avoir fait le plus dur en menant de deux buts à moins de dix minutes du terme. Pourtant, la Vieille Dame a trouvé les ressources nécessaires pour revenir, inscrivant deux buts coup sur coup et arrachant un nul spectaculaire, 4-4.
Une « penalty saga » à rebondissements
En effet, une désillusion pour les coéquipiers de Ramy Bensebaini, qui avaient la rencontre en main avant de s’effondrer dans les derniers instants.
Mais si le scénario du match a retenu l’attention, une autre scène a marqué les esprits : celle de la « penalty saga ».
Alors que le BVB menait 3-2, Serhou Guirassy, auteur d’un match combatif, a provoqué un penalty et souhaitait lui-même le tirer. Cependant, la hiérarchie désignait Ramy Bensebaini comme premier tireur. Face au refus de Guirassy de céder le ballon, la tension a grimpé. Depuis sa ligne de touche, l’entraîneur Niko Kovač a hurlé pour rappeler l’ordre établi, enjoignant son défenseur algérien à exécuter la sentence. Finalement, Guirassy a lâché le ballon, Bensebaini a transformé sereinement le penalty, avant d’offrir une accolade à son coéquipier, geste salué comme une preuve de maturité.
Ramy Bensebaini confirmé comme tireur numéro un
À l’issue de la rencontre, Niko Kovač a clarifié la situation devant les médias : Ramy Bensebaini est officiellement désigné tireur de penalty numéro un du Borussia Dortmund. Le technicien croate s’est montré ferme, jugeant « inacceptable » que ses joueurs remettent en question les décisions du staff technique sur le terrain.
Cette décision s’appuie sur les statistiques impressionnantes du défenseur algérien. Depuis son arrivée au BVB, Bensebaini a transformé les onze penalties qu’il a tirés, affichant un taux de réussite parfait de 100 %. Une régularité qui justifie pleinement la confiance de son entraîneur et de ses coéquipiers.
Au-delà de cet épisode, la prestation de l’Algérien illustre son rôle de cadre dans un effectif jeune et parfois friable dans les moments de tension. Sa froideur et son sang-froid contrastent avec les failles collectives aperçues dans ce match, notamment l’incapacité du BVB à gérer son avance dans les dernières minutes.
