Le mot est lâché! Il existe de la « résistance » à la numérisation en Algérie. Tel est le triste constat dressé par le chef de l’État, M.Abdelmadjid Tebboune, quand il évoque l’avancé du chantier de la numérisation en Algérie.
Ainsi,le président Tebboune qui s’exprimait ce vendredi 26 septembre 2025 devant les médias nationaux, a fait état d’une « farouche résistance » à la numérisation des secteurs de l’État, soulignant au passage que « certains cercles obscurs », ont peur de la numérisation.
Une « farouche résistance » à la numérisation
En effet, interrogé par un journaliste sur le « retard » constaté dans la numérisation de certains secteurs de l’État, le président Tebboune, a tenu à rectifier son vis-à-vis. « Non, il n’y a pas de retard, mais beaucoup plus de la résistance à la numérisation. Une farouche résistance même», soulignera le président Tebboune.
Pour ce dernier, il existe certains « cercles obscurs», qu’il a qualifié de « chauves-souris » qui affectionnent opérer dans l’ombre et l’opacité. « Pour certains cercles malveillants qui adorent l’obscurité et l’opacité, la numérisation est une lumière aveuglante. Ce sont ces gens-là qui freinent ce chantier stratégie et indispensable pour bâtir une Algérie transparente», a-t-il affirmé.
Relancé par le journaliste afin de connaître quels secteurs sont les plus confrontés à cette résistance, le président Tebboune rétorquera « Ils sont clairement identifiés, mais je ne peux le divulguer. Une chose est par contre, on va les combattre de toutes nos forces».
L’ultime avertissement de Tebboune !
Dans la foulée, le premier magistrat du pays, fixera l’échéance de la fin de l’année en cours pour mettre fin définitivement à ces blocages. « Ces cercles ont jusqu’au la fin de cette année pour soit renter dans le rang, soit je vais prendre des mesures radicales», avertira le président Tebboune. Et d’enchaîner « la numérisation du pays est en marche et rien ni personne ne pourra l’arrêter. Une fois le data center d’Alger entièrement achevé, nous allons passer à la vitesse supérieure et personne ne nous arrêtera!», s’est-il engagé.
Il est vrai que la numérisation de l’ensemble des secteurs de l’État est engagement pris par le président Abdelmadjid Tebboune dès son premier mandat. Néanmoins, ce chantier a connu certains atermoiements, voire un retard, lequel s’est avéré être de la résistance à la modernisation.
Des progrès indéniables réalisés
Toutefois et en dépit de cela, le pays a connu une accélération du processus de numérisation. Ainsi, sous l’impulsion du chef de l’Etat, plusieurs secteurs clés ont été modernisés, notamment le domaine national, les impôts, les douanes, la santé, l’identité numérique.
A titre d’exemple, le secteur de l’Enseignement supérieur, a enregistré plus de 46 plateformes numériques destinées à la formation et à la recherche ont été lancées par le ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Dans le secteur du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, de nombreuses plateformes ont également été lancées avec pour objectif de réduire les délais de prise en charge des préoccupations des citoyens et de leur éviter les déplacements vers ces structures.