L’Organisation nationale des retraités (ONR), affiliés à la Caisse nationale des retraités (CNR), vient de réagir à l’annonce du président Tebboune concernant une « probable » revalorisation des pensions de retraites à partir de l’année prochaine.
Ainsi et dans un communiqué rendu dans la soirée de ce samedi 27 septembre 2025, cette organisation laquelle faut-il le souligner, n’a eu de cesse d’interpeller le chef de l’État au sujet de son engagement pris en 2024 de revaloriser les pensions de cette frange de la société, s’est félicitée de l’« intention » du président de Tebboune de tenir son engagement, en y apportant toutefois certaines précisions.
La revalorisation des retraites « n’est pas une faveur » estime l’ONR
En effet et dans son document, l’ONR dit avoir « suivi avec une grande attention l’entretien accordé par Monsieur le Président de la République aux médias nationaux », est-il mentionné. Cette organisation soulignera ensuite « l’intention » du chef de l’État d’introduire, à l’avenir, des « augmentations exceptionnelles des pensions, ce qui représente une perspective encourageante pour les retraités », se félicitera cette organisation dans son document.
Après ce satisfecit, le document signé par la présidente de l’ONR Mme Hribi Fatima Zohra, s’interroge sur les raisons qui ont conduit à ce retard dans la revalorisation des pensions, tout en insistant sur le fait que cette dernière « n’est pas une faveur mais un droit consacré par les textes de la République. Or, les retraités n’ont pas bénéficié de cette revalorisation pour l’année 2025, ce qui a suscité une réelle inquiétude », est-il souligné.
Cette organisation s’interrogera ensuite sur l’engagement présidentiel dans la mesure où cette revalorisation est un droit consacré par la Constitution « l’augmentation que Monsieur le Président envisage peut-être pour les retraités en 2026 est-elle devenue le substitut d’un droit acquis, autrefois appelé revalorisation annuelle ?», est-il relevé.
Des clarifications exigées
Dans la foulée, cette organisation de retraités, aurait souhaité que le président Tebboune évoque « même brièvement, les raisons qui ont conduit à cette situation, ainsi que les mesures envisagées pour y remédier et en tenir compte à l’avenir », déplore l’ONR.
Par la suite, cette organisation laquelle regroupe plusieurs dizaines de milliers d’adhérents, mettra en lumière le terme « peut être » utilisé par le président Abdelmadjid Tebboune pour évoquer la probable revalorisation des pensions. « l’utilisation du terme “peut-être” a été perçue par beaucoup de retraités comme une incertitude, générant une certaine inquiétude », fera remarquer le document de l’ONR.
Néanmoins, cette dernière préfère retenir « l’esprit positif » de ses propos et « maintenir sa confiance dans la volonté du Président d’apporter une réponse juste et équitable à cette revendication légitime », soutiendra cette organisation. Et d’ajouter « Nous nourrissons l’espoir qu’une décision présidentielle viendra prochainement clarifier et concrétiser cette question, afin de redonner sérénité et confiance à des millions de retraités qui ont consacré leur vie au service de la Nation », conclu le communiqué de L’Organisation nationale des retraités (ONR), affiliés à la Caisse nationale des retraités (CNR).
