Le Collectif de sauvegarde de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (CS-LADDH) a fermement dénoncé la répression exercée par les autorités marocaines contre les manifestations pacifiques de la jeunesse.
Ainsi et dans un communiqué rendu public ce jeudi 2 octobre 2025, ce Collectif s’inquiète de cette escalade, marquée par des tirs à balles réelles et plusieurs arrestations, suscite une vive inquiétude au Maghreb.
Une répression meurtrière à Agadir
En effet, dans la nuit du 1er au 2 octobre, la situation a atteint un niveau particulièrement alarmant. Selon le CS-LADDH, des éléments de la Gendarmerie royale auraient ouvert le feu à balles réelles sur des manifestants à Laqliâa, près d’Agadir. Le bilan ferait état d’au moins deux morts et de plusieurs blessés graves.
Depuis le 27 septembre, de nombreux collectifs de jeunes, tels que Discord et Gen Z 212, organisent des manifestations pacifiques dans plusieurs grandes villes marocaines. Ces mobilisations traduisent un profond ras-le-bol face à la corruption endémique, aux difficultés socio-économiques persistantes et au blocage politique. Pour le CS-LADDH, il s’agit de revendications légitimes, partagées bien au-delà du Maroc, à l’échelle du Maghreb.
Le CS-LADDH solidaire avec le peuple marocain
Face à cette escalade répressive, le collectif algérien a tenu à rappeler sa solidarité totale avec la jeunesse marocaine, mobilisée pacifiquement pour exiger un changement. Dans sa déclaration, il condamne avec force l’usage de la violence et l’emploi d’armes létales contre des manifestants désarmés.
Dans le même temps, le CS-LADDH, appelle les autorités marocaines à mettre immédiatement fin à la répression, à libérer sans délai toutes les personnes détenues et à apporter une réponse politique concrète aux revendications exprimées.
Enfin, le collectif rappelle que la seule voie crédible pour répondre à la colère de la jeunesse demeure l’écoute, le dialogue et des réformes profondes en faveur d’un véritable changement.