La wilaya de Béni Abbès , au sud-ouest de l’Algérie, abrite depuis mercredi un atelier national dédié à la géologie.
Il faut dire que cette science, a été longtemps reléguée au second plan et ce n’est que récemment que les pouvoirs publics ont pris conscience de l’importance de cette science dans la relance économique du pays.
Cet événement, intitulé « la géologie algérienne : bilan, défis et perspectives », était l’opportunité pour les experts nationaux et internationaux d’engager une réflexion stratégique sur l’avenir des ressources minières en Algérie.
Ainsi et à cette occasion, la secrétaire d’État chargée des Mines, Mme Karima Bakir Tafer, plaidera pour une exploitation efficiente du secteur des mines, tout en soulignant que cette rencontre intervient à un moment clé pour le secteur minier, marqué par une relance notable des activités d’exploration et d’exploitation.
Une nouvelle loi minière pour moderniser le secteur
En effet, Mme Bakir Tafer a rappelé que cet atelier constitue une opportunité pour dresser le bilan de plus d’un demi-siècle de travaux géologiques en Algérie.
Elle a également mis en avant la richesse du sous-sol national, qui recèle d’importantes réserves en fer, phosphate, or, zinc, plomb et métaux rares — autant d’atouts stratégiques pour un développement durable et équilibré du pays.
Ainsi, Mme Tafer a évoqué la récente promulgation de la loi minière n° 12-25 du mois d’août 2025, un texte conçu pour accompagner les grandes orientations de l’État. Cette réforme vise, entre autres, à simplifier les procédures administratives, encourager la recherche et l’investissement, renforcer les partenariats nationaux et internationaux, et optimiser la valorisation des ressources minérales. Grâce à ce cadre législatif modernisé, le gouvernement entend faire du secteur minier un moteur attractif et compétitif.
Innovation et valorisation des ressources nationales
En outre, la secrétaire d’État a insisté sur la nécessité d’intégrer la recherche scientifique et les technologies de pointe dans les activités d’exploration et d’exploitation. Elle a salué le rôle déterminant joué par l’Agence nationale des activités minières (ANAM) et l’Agence du service géologique algérien (ASGA) dans l’accompagnement des investisseurs et la valorisation des résultats scientifiques, véritables catalyseurs de la performance du secteur.
Un engagement présidentiel fort pour la diversification économique
Enfin, Mme Tafer a tenu à exprimer la reconnaissance du secteur envers le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour son soutien constant au développement des industries minières et de transformation.
Ce soutien, a-t-elle précisé, illustre la volonté nationale de bâtir une économie résiliente et diversifiée, moins dépendante des hydrocarbures.
Pour conclure, la secrétaire d’État a officiellement déclaré ouverts les travaux de l’atelier, invitant les participants à formuler des recommandations constructives.
Les conclusions de ces échanges feront l’objet de monographies scientifiques regroupant les principales analyses et propositions issues des débats, marquant ainsi une étape importante dans la valorisation du potentiel géologique algérien.