L’Organisation nationale des retraites algériens (ONR), affiliée à la Caisse nationale des retraités ( CNR ), continue d’exercer une certaine « pression » sur les pouvoirs publics, afin de procéder à la revalorisation des pensions de retraites.
Ainsi, la non revalorisation de ces dernières, comme à l’accoutumée à chaque mois de mai de l’année, n’est toujours pas « digérée » par cette frange de la société ô combien vulnérable à cause de l’érosion du pouvoir d’achat du citoyen.
Toutes les institutions du pays interpellées
En effet et en dépit du fait que le Président de la République, M. Abdelmajid Tebboune, s’est engagé à « peut-être » à revaloriser cette pension, il n’en demeure pas moins que l’ONRA n’en démord pas et continue de réclamer ce qu’elle considère comme étant un droit et non un privilège. Dans ce sens, Mme Fatma Zohra Haribi, présidente de ladite organisation, a rappelé lors d’une réunion organisée ce jeudi 9 octobre 2025 que les retraités algériens ne vont pas se taire.
Pour Mme Hribi, il s’agit de poursuivre l’engagement du bureau national jusqu’à l’obtention de la revalorisation de l’année 2025 pour que le retraité ait une vie digne à la mesure des années qu’il a passées pour la prospérité du pays. Les membres du bureau national ont par ailleurs, réitéré la poursuite de leurs démarches et relations avec les membres de l’ APN et du Sénat qui porteront leurs revendications jusqu’aux hautes autorités de l’ État dans le cadre de la loi et des institutions.
Le « peut être » qui passe mal !
Les membres présents à la réunion ont, aussi, souligné que les travaux du bureau national restent ouverts jusqu’à la tenue de cette assemblée prochaine. Cela étant, les représentants de l’ONRA rassurent que leurs démarches ne s’arrêteront pas jusqu’à l’aboutissement de toutes leurs revendications consignées dans leur plate-forme.
À signaler qu’au lendemain de l’intervention du Président de la République , les représentants de l’ ONR, dans un communiqué, ont exprimé leur mécontentement au sujet de l’expression utilisée « peut être » les retraites sachant qu’il existe déjà un texte qui régit cette augmentation automatique à chaque mois de mai. Cette organisation s’interrogera également sur l’engagement présidentiel dans la mesure où cette revalorisation est un droit consacré par la Constitution « l’augmentation que Monsieur le Président envisage peut-être pour les retraités en 2026 est-elle devenue le substitut d’un droit acquis, autrefois appelé revalorisation annuelle ?», est-il relevé.