Les réseaux sociaux sont en ébullition après la diffusion d’une vidéo : celle de l’arrestation spectaculaire de Hicham El Wahrani, l’un des visages les plus décriés du pays.
Ainsi, ce truand doublé d’un tortionnaire, était activement recherché depuis la publication d’une séquence où on le voit passer à tabac un jeune homme avec une violence extrême, il a finalement été cerné et maîtrisé par des citoyens en colère, suscitant un véritable soulagement et des applaudissements en ligne.
«Hicham El Wahrani» lynché en direct !
En effet, les images, devenues virales en l’espace de quelques heures, montrent l’agresseur principal — en cavale depuis plusieurs jours — appréhendé par des citoyens dans la ville d’El Attaf, wilaya de Aïn Defla.
Une source proche de la Gendarmerie nationale a confirmé l’interpellation du suspect, qui faisait l’objet d’un avis de recherche officiel.
L’affaire a éclaté après la publication d’une première vidéo, filmée dans le quartier précaire situé en hauteur de Bou Ismaïl, dans la wilaya de Tipaza. On y voit un jeune homme roué de coups, le visage en sang, à peine capable de se défendre, tandis que ses agresseurs — au nombre de plusieurs — tentent de le déshabiller dans ce qui s’apparente à une scène d’humiliation publique d’une rare violence.
Une violence à glacer le sang
Le passage à tabac est d’une brutalité rare. Entre les cris du jeune homme, ses supplications étouffées et l’impassibilité glaçante de ses tortionnaires, les images laissent une empreinte traumatisante. Les commentateurs, sur Facebook comme sur Instagram, ont été nombreux à déconseiller de visionner la séquence, tant les scènes qu’elle contient sont violentes, voire insoutenables.
Plusieurs internautes se sont dits choqués par l’arrogance des agresseurs, qui n’ont manifestement pas craint que leur crime soit filmé et diffusé.
Enfin, ce fait-divers a provoqué une onde de choc dans tout le pays. La population réclame une enquête rapide, des poursuites exemplaires et une intervention plus ferme des autorités dans ces zones où les violences semblent devenues monnaie courante.