La wilaya de Tizi-Ouzou, fait partie des régions de l’Algérie où les terrains domaniaux sont les moins cadastrés. Cette affirmation, émane du directeur local de la Conservation foncière et du cadastre, Rabah Hafraoui.
Ainsi, ce dernier, qui s’exprimait lors de la dernière session de l’assemblée populaire de wilaya ( APW), a révélé que seulement un tiers des terres sont cadastrées au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou.
37% de Tizi-Ouzou est cadastré
En effet et selon l’intervenant, lors d’une opération de cadastre lancée durant l’année en cours, les services de la Conservation foncière et du cadastre, ont recensé que 25 communes des 67 que compte la wilaya de Tizi-Ouzou, sont répertoriées au niveau du cadastre, soit un taux de 37%. « C’est très insuffisant et nous sommes entrain de déployer l’ensemble des moyens en notre possession afin d’y remédier », a-t-il indiqué devant les élus locaux.
Selon ce responsable, Tizi Ouzou , pour des raisons multiples dont surtout le relief montagneux et le nombre restreint de techniciens activant au sein de ses services, fait partie des wilayas les moins cadastrées jusqu’à maintenant, d’où donc l’urgence de remédier à la situation.
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Dans le détail et pour ce qui relève de la partie rurale, sur une superficie globale de 199 000 ha avec 366 sections, le recensement a concerné 205 sections avec une superficie de 67.167 ha pour un taux de 34% de la superficie globale à cadastrer, ce qui a donné lieu à 72.337 ilots de propriété, dont les documents sont remis aux conservations foncières.
S’agissant du périmètre urbain, le même responsable notera que «sur les 10.000 ha divisés en 290 sections, les travaux de terrains au 30 septembre 2025 ont permis la cadastrer 145 sections totalisant une superficie de 2.446 ha, soit 24% de la superficie globale», a-t-il souligné
Enfin, M.Rabah Hafraoui rappelle que sa direction compte 5 services et est présente au niveau intercommunal et compte 7 conservations foncières fonctionnelles dont l’orga nisation, implantées à Tizi Ouzou, Draâ Ben Khedda et Boghni, Draâ El Mizan, Azazga, Larbaâ Nath Irathen et Tigzirt, en attendant la mise en service de deux autres, notamment aux Ouacifs et à Ouaguenoun, non encore ouvertes, et ce, faute de disponibilité de moyens humains et matériels nécessaires.
