Le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a révélé ce jeudi soir les résultats des enquêtes portant sur la série d’incendies qui ont ravagé plusieurs régions ces derniers jours. Le tribunal a confirmé l’arrestation de quatre individus impliqués dans l’incendie volontaire de propriétés forestières.
Ainsi et selon le document du parquet, à la suite de l’interrogatoire des accusés par le juge d’instruction, des mandats de dépôt en détention provisoire ont été émis à leur encontre.
En effet et dans ans un communiqué du tribunal de Sidi M’hamed, il est indiqué que : « Conformément aux dispositions de l’article 19 du Code de procédure pénale, le parquet général du Pôle pénal national de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée auprès du tribunal de Sidi M’hamed informe l’opinion publique. Cela s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les crimes terroristes, subversifs et la criminalité transnationale organisée. »
Le communiqué ajoute que « à la suite des incendies de forêts qui ont touché certaines wilayas du pays les 13 et 14 novembre courant, la même juridiction a traité une affaire relative à un groupe criminel qui a délibérément mis le feu dans la forêt située dans la commune de Larhat, wilaya de Tipaza. « Il est précisé que cet acte « a entraîné la destruction de pins d’Alep, de broussailles, de garrigues et de terres agricoles, toutes situées dans le périmètre forestier. »
Quatre personnes placées sous mandat de dépôt
Par ailleurs et selon les informations fournies, « sur la base de l’enquête préliminaire menée par le service de recherche et d’investigation de la Gendarmerie Nationale de Tipaza, les membres du réseau criminel, composé de quatre suspects, ont été arrêtés. L’enquête a établi qu’ils avaient allumé le feu à l’intérieur des propriétés forestières. »
Le communiqué poursuit : « À la date d’aujourd’hui, le 20/11/2025, et après la présentation des suspects devant nous, ils ont été poursuivis, dans le cadre de l’instruction judiciaire, pour les crimes de : réalisation d’actes subversifs visant à mettre en danger la vie, la sécurité des personnes et leurs biens et incendie volontaire de propriétés forestières de l’État. Ces actes sont prévus et punis par les articles 87 bis du Code pénal, et 138 de la loi relative aux forêts et aux richesses forestières. »
Enfin, il est confirmé qu’après l’interrogatoire des accusés par le juge d’instruction, ce dernier a émis des mandats de dépôt en détention provisoire à leur encontre.

