Le dossier de l’importation des véhicules de moins de 3 ans revient sur le devant de la scène. Ce lundi soir, le ministère du commerce extérieur et de la promotion des exportations, a publié un communiqué concernant ce dossier qui fait encore parler de lui.
Ainsi et dans ce communiqué, Kamel Rezig réaffirme que l’importation des véhicules de moins de 3 ans reste encadrée par une réglementation précise. Cette mise au point s’appuie sur l’article 110 de la Loi de finances 2020, modifié et complété par l’article 208 de la Loi de finances 2025.
Une mesure réservée aux particuliers résidents
Le ministre souligne que le dispositif est exclusivement réservé aux particuliers résidant en Algérie, et ce une seule fois tous les trois ans. Il insiste sur son caractère strictement individuel, excluant toute démarche collective. Kamel Rezig rappelle aussi que « les entreprises, quelle que soit leur activité ou leur forme juridique, ne sont pas concernées ».
Une précision qui ne dissipe pas toutes les ambiguïtés
Toutefois, ce rappel réglementaire intervient dans un contexte où le marché automobile évolue déjà via des importations faites au nom de particuliers, et non au nom d’entreprises, y compris lorsque des intermédiaires professionnels ou des concessionnaires sont impliqués.
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Dès lors, le communiqué, bien qu’officiel, reste perçu comme général et peu éclairant, sans répondre clairement aux questions soulevées par certaines pratiques actuelles.
Le ministère met également en garde les citoyens : toute vente ou transaction réalisée en dehors du cadre légal est strictement interdite. Les autorités affirment vouloir renforcer la conformité des opérations d’importation afin d’éviter les dérives.
Un texte qui laisse encore des questions en suspens
Si le ministère rappelle la loi, il faut dire que cette communication n’apporte pas les clarifications attendues sur les zones grises du secteur. Le communiqué réaffirme la réglementation, mais ne répond pas aux interrogations pratiques générées par les réalités actuelles du marché, où les importations au nom de particuliers sont déjà monnaie courante.
