Les fortes précipitations que connaît le nord de l’Algérie, ont provoqué des inondations dans plusieurs wilayas du pays, notamment à la capitale Alger.
Ainsi, dans la commune de Bir Mourad Raïs, plusieurs quartiers ont été inondés. De Saïd Hamdine au lotissement du 05 juillet, en passant par El Madania, pour ne citer que ceux-là, ont été envahis par des torrents d’eau et de boue.
Plusieurs communes d’Alger infondées
En effet, Les habitants se sont retrouvés les pieds dans l’eau. À titre d’exemple, la cité des 300 logements à Saïd Hamdine, la boue mêlée aux détritus en tous genres obstruait les avaloirs. Les canalisations des eaux usées ont carrément éclaté sous la pression. Non loin de là, du côté du stade communal, les citoyens tentaient désespérément de déboucher les canaux d’évacuation des eaux de pluie à l’aide de barres de fer.
Les citoyens pointent du doigt les autorités locales, notamment les agents des ponts et chaussées, qui sont accusés de « défaillance ». Dans la commune de Birkhadem, le mur d’enceinte du stade de proximité s’est effondré sans toutefois faire de victime. Au niveau du chef-lieu communal, les quartiers des 100, 150 et le lotissement des 250-Logements, ont été partiellement submergés par les eaux.
Une responsabilité collective
Il est évident que les services de l’APC et ceux de l’ONA, n’ont nullement respecté les directives du wali, à propos du curage des avaloirs. Le ministre-wali d’Alger, avait en effet, ordonné dès le mois de juin dernier aux divers P/APC, dont celui de Bir Mourad Raïs d’entamer « sans délais » les opérations de curage des avaloirs et que ces opérations anodines, ne doivent pas nécessiter l’intervention du wali.
Cette défaillance, est à mettre sur le dos de services municipaux. Le maire de Bir Mourad Raïs, qui toute honte bue, n’a pas hésité à nier l’évidence en clamant haut et fort que ses services, ont « fait leur travail », alors que sa municipalité ressemblait à Venise, les gondoles en moins.
En effet, faute de curage des avaloirs, l’eau est refoulée à l’extérieur faute de passage, car les entrées d’avaloirs sont complètement bouchées par de multiples objets qui s’infiltrent en absence de couvercles. Donc, des grandes flaques d’eau pour ne pas dire des mares se constituent, et débordent sur les chaussées, des crevasses se forment.
De ce fait, elles provoquent des désagréments aux piétons, aux enfants surtout, et aux autres usagers de la route. Les citoyens ne comprennent pas cette négligence qui nécessite en somme, juste un simple achat de couvercles, et dire que des sommes faramineuses sont consenties, pour l’aménagement urbain.
