L’Algérie continue d’attirer les capitaux étrangers en matière d’investissement.
Identifiés sous l’appellation d’investissements directs étrangers (IDE), ces capitaux, sont un indice référentiel pour dresser le bilan économique d’une nation et sa compétitivité et d’attractivité.
Ainsi en dépit d’un recul général durant les années post-Covid, ces investissements repartent à la hausse à l’échelle mondiale et l’Algérie, selon les dernières estimation de la Banque mondiale (BM), est en passe de connaître une « hausse inédite » de ses IDE pour l’année 2025.
1 milliard de $ durant les six premier semestre 2025
En effet et après avoir attiré 1.4 milliard de dollars d’investissements directs étrangers en 2024, l’Algérie selon la Banque mondiale, a déjà dépassé le seuil du milliard dollar au premier semestre de l’année en cours, selon cette institution financière. Il s’agit là de son meilleur score depuis 2019, année où les flux d’IDE avaient atteint 1,3 milliard de dollars.
Ce regain d’intérêt des investisseurs étrangers est loin d’être le fruit du hasard. Il résulte selon le document d’un travail de fond engagé par les autorités algériennes depuis plusieurs années, visant à réformer, simplifier et moderniser le cadre de l’investissement.
La suppression de la règle des 51/49 %, longtemps perçue comme un frein aux IDE, a marqué un tournant décisif. Elle a été suivie par la création de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), qui veille désormais à assurer une égalité de traitement entre investisseurs nationaux et étrangers.
S’ajoutent à cela la réorganisation de l’accès au foncier économique, la garantie d’une stabilité réglementaire sur dix ans, ainsi que la prochaine mise en service du guichet unique de l’investissement, qui concentrera toutes les formalités en un seul point d’accès. Autant de leviers destinés à rassurer les opérateurs économiques et à améliorer la visibilité et la prévisibilité du marché algérien.

