Depuis 2021, l’Algérie ne cesse de multiplier les initiatives en faveur du développement du nucléaire civil, notamment dans le domaine de la recherche médicale et la production énergétique.
Ainsi, après des accords stratégiques passés avec les chinois et russes dans ce secteur sensible, l’Algérie vient de passer à la vitesse supérieure, en paraphant un accord stratégique avec l’l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Médecine, dessalement et énergie nucléaire
En effet, ce lundi 8 décembre 2025, l’Algérie et l’agence atomique internationale, ont procédé à la signature d’un accord visant au renforcement de la coopération entre l’Algérie et l’AIEA dans le domaine des applications pacifiques des sciences et technologies nucléaires, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Dans le détail, cet accord vise à renforcer l’«appui technique» fourni par l’Agence à l’Algérie, notamment à travers la réalisation d’une étude sur le développement des usages pacifiques de l’énergie nucléaire, l’exploration de solutions nucléaires dans la production d’électricité, le renforcement des applications dans les secteurs de la santé, la désalinisation de l’eau de mer.
À l’occasion, le chef de la diplomatie algérienne, M.Ahmed Attaf, s’est entretenu via visioconférence, précise la même source, ave le directeur général de l’AIEA, M.Rafael Mariano Grossi.
À titre indicatif, actuellement, l’Algérie dispose de deux réacteurs nucléaires : Le premier est entré en fonction en 1989 et ne produit qu’un mégawatt à des fins de recherches, quant au second réacteur, entré en service en 1993 est d’une puissance de 15 MW, et sert également en priorité à la recherche et à la production de produits pharmaceutiques.

