L’idylle entre les deux pays membres de l’OTAN semble de plus en plus fragile, les dossiers de la discorde entre la Turquie et Washigton se creusent.
Si la guerre en Ukraine a déjà montré l’écart séparant les deux visions du monde des deux nations, la Palestine vient acter une fin déjà envisagée par les observateurs.
C’est dans un climat de tension que le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken s’est rendu ce lundi 6 novembre en Turquie avec pour objectif : tenter d’apaiser les relations entre Ankara et Washington.
En effet, plus rien ne va plus entre les deux capitales et il semble bien qu’à la lumière du génocide à Ghaza, les deux puissances se sont d’avantage éloignées pour laisser paraitre ouvertement la discorde qui règne entre les deux pays depuis plus de deux ans .
D’un côté, la Maison Blanche alliée stratégique et militaire d’Israël et de l’autre la Turquie qui a vu ses relations diplomatiques avec l’état hébreux se réchauffer reste fidèle à la cause palaisienne et dénonce les crimes abjects à l’encontre de la population ghazaouie ou la barre des 10. 000 martyrs a été franchi.
Depuis le début de cette offensive meurtrière, la diplomatie américaine multiplie les consultations dans la région, cela dit elle semble à bout de souffle, puisque les appels au cessez feu se multiplient partout dans le monde et la Turquie n’est pas en reste.Cc’est d’ailleurs ce qui ressort de la rencontre entre Biken et son homologue Turque Hakan Fidan.
À noter que cette rencontre a été tenue secrète par Washington, et selon plusieurs sources concordantes, le président turque Recep Tayyip Erdogan aurait même refusé de recevoir le chef de la diplomatie américaine.
La colère d’Ankara quant à la situation en Palestine occupée n’est un secret pour personne, et pour preuve les déclarations d’Erdogan qui multiplie les prises de parole à ce sujet, il accuse notamment l’occident d’appliquer « la politique des deux poids deux mesures » dans la région du Moyen Orient, plus loin encore, il va jusqu’à affirmer que l’occident est « en train de perdre son autorité morale ».
Pressions diplomatique sur Israël :
Si l’occident affiche un soutien décomplexé a l’entité sioniste en usant d’un argument belliqueux à savoir le droit d’Israël à se défendre, les dirigeants du Sud ne l’entendent de cet oreille et font pression sur l’entité sioniste.
C’est au tour de l’Afrique du Sud d’emboiter le pas aux pays à avoir rappeler leurs représentants diplomatiques à Tel Aviv. Indique ce lundi la ministre auprès de la présidence, Khumbudzo Ntshaveni, en soulignant par ailleurs : « la déception de Pretoria face à la poursuite des bombardements israéliens sur des écoles et cliniques de la bande de Ghaza » . Des déclarations soutenues par la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Naledi Podor lors d’un point presse.
S.A.S