L’agression menée ce vendredi 12 janvier 2024, par les forces armées américaines et britanniques contre combattants Houthis au Yémen, a été vivement condamnée par l’Algérie, qui considère ces frappes aériennes, comme une tentative de sabotage des efforts de L’Organisation des nations unies.
En effet, dans un communiqué publié ce vendredi soir, le ministère des Affaires étrangères, s’est » extrêmement préoccupé » par l’attaque américano-britannique, et aussi, la même source » regrette » cette escalade de la violence au moment où l’ONU déploie tous efforts pour trouver un terrain d’entente entre les deux parties en conflit au Yémen.
Le lien de causalité avec l’agression sioniste à Ghaza souligné
Dans son communiqué, la diplomatie algérienne, souligne également que notre pays réitère son affirmation selon laquelle la question de la sécurité maritime en mer Rouge ne peut être abordée en ignorant le lien évident que chacun voit entre les attaques des Houthis contre des navires commerciaux et les massacres commis par l’occupation sioniste dans la bande de Ghaza, et ce, depuis trois mois.
Enfin, le département d’Ahmed Attaf, appelle toutes les parties à mettre fin à cette escalade militaire « dangereuse et disproportionnée » et à se concentrer sur la résolution des problèmes.
Une escalade dont les premières victimes seront les civils
L’Algérie réaffirme en outre sa position appelant à la fin des interventions militaires en raison de leurs conséquences catastrophiques pour la paix dans le monde, dont le prix est payé par des civils sans défense.
À titre de rappel, les États-Unis et le Royaume-Uni, ont bombardé tôt vendredi les Houthis au Yémen, en réponse aux attaques menées par ces derniers contre le trafic maritime en mer Rouge, en signe de solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
Ces frappes, visant des radars, ainsi que des capacités de stockage et de lancement de drones et de missiles, dans la capitale Sanaa, et les gouvernorats de Hodeidah, Taïz, Hajjah et Saada, a indiqué le porte-parole militaire des Houthis, alimentent les craintes d’une escalade régionale.
R.B