Les frappes aériennes commises par l’entité sioniste durant la nuit du jeudi à vendredi 2 février 2024, contre les installations de l’agence belge de développement dans les territoires occupés à Ghaza, ne sont pas restées sans conséquence diplomatique.
L’ambassadrice de l’entité criminelle convoquée
Ainsi et selon plusieurs sources médiatiques, dont le média public belge, RTBF, la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a convoqué ce vendredi matin l’ambassadrice de l’entité criminelle en Belgique, afin de lui communiquer ses « vives » protestations et lui exiger des explications.
En effet et d’après la même source, l’entretien s’est déroulé en présence de la ministre de la Coopération au développement, Mme Caroline Gennez, et les deux ministres ont condamné fermement ces frappes qui « ont détruit les bureaux d’Enabel, l’agence belge de développement, à Gaza, selon un communiqué du ministère belge des Affaires étrangères.
Ainsi et selon l’agence visée, aucun membre du personnel de Handicap International n’était présent au moment des faits, précise encore l’ONG.
Un Etat à « contre courant » des européens
Cette dernière, dit qui dit être toujours en train de collecter des informations. « Il n’y a aucune raison pour qu’un bâtiment destiné au personnel humanitaire soit détruit », s’indigne Antoine Sépulcre, directeur général de Handicap International Belgique.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que la Belgique exprime ses préoccupations quant à la situation critique dans les territoires occupés. En effet, le 6 novembre dernier, la ministre belge de la Coopération au développement, Mme Caroline Gennez, s’est indignée de ce qui passe en Palestine et plus particulièrement à Ghaza en déclarant
« Ce n’est pas évident de rester neutre et il faut dire les faits tels qu’ils sont. On est accusé de doubles standards mais il faut toujours agir de la même façon… Le droit humanitaire, le droit de la guerre et le droit international sont les mêmes pour tout le monde… Il faut maintenir la pression », avait-t-elle laché.
R.B