Ce n’est pas un secret pour personne, l’état du réseau routier national, est peu reluisant et c’est le moins que l’on puisse dire. L’état de l’autoroute Est-Ouest, en sa section Bouira-Lakhdaria en est le triste exemple.
D’ailleurs, le projet du péage mis en place et achevé depuis plusieurs années, n’a toujours pas été mis en service à cause de cet état de fait. Il aurait été aberrant que les usagers payent pour emprunter une autoroute partiellement délabrée.
60 milliards de dinars alloués
Afin de remédier à cette situation, un budget de 60 milliards de dinars, a été récemment alloué la réfection et la réhabilitation de certains points noirs au niveau national. Mais qui dit réfection, dit également suivi et entretien, lesquels faut-il souligner, font cruellement défaut au niveau du ministère des Travaux publics, ou bien à l’échelle de l’Agence des autoroutes (ADA).
Ainsi, le premier responsable du secteur, M. Lakhdar Rekhroukh, a annoncé ce jeudi 8 février que son département est en passe de mettre en place un système d « ’information continue », sur l’état des routes dans chaque wilaya.
Cartographier pour mieux intervenir
En effet, M.Rekhroukh qui s’exprimait lors d’une plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), a fait savoir que ses services élaborent actuellement une cartographie en temps réel des diverses avaries et autres points noirs qui affectent le réseau routier national.
« Nous accordons une grande importance à l’entretien des routes et ce système va nous aider à parfaire le réseau routier national, lequel est le plus grand réseau en Afrique », a déclaré le ministre des Travaux publics.
M. Rekhroukh, a également précisé que la longueur du réseau routier est estimée à 414 503 km, dont 8.896 km d’autoroutes ajoutant que ce réseau comprenait de nombreux ouvrages d’art dont 11.653 ponts et 48 tunnels.
R.B