Les travaux du 7e Sommet des pays producteurs et exportateurs de gaz (GECF), ont été entamés ce vendredi 1er mars 2024, avec la participation de 19 pays, soit 12 membres permanents (Algérie, Bolivie, Egypte, Guinée Equatoriale, Iran, Libye, Nigeria, Qatar, Russie, Trinité-et-Tobago, Emirats arabes unis, Venezuela) et 7 membres observateurs (Angola, Azerbaïdjan, Irak, Malaisie, Mauritanie, Mozambique, Pérou).
Ainsi et avant de commencer les travaux à huis clos, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a défini les grandes lignes de ce Sommet, tout en soulignant que » les efforts déterminés du gouvernement algérien pour garantir le succès du sommet, offrant aux dirigeants une plateforme pour discuter des questions clés liées à la coopération dans le domaine du gaz naturel », a-t-il déclaré.
En effet et selon le communiqué du département de M. Arkab, l’Algérie en sa qualité de membre fondateur du Forum, le pays s’est engagé de s’investir de manière significative dans « l’exploration, le développement, la transformation, le transport et la commercialisation du gaz naturel », a-t-il précisé. Et d’ajouter » En tant que leader du secteur, il (Algérie, NDLR), est résolu à renforcer sa position de fournisseur historique et fiable, honorant ses engagements et engageant le dialogue avec ses partenaires ».
Les atouts de l’Algérie mis en relief
Par ailleurs, le premier responsable du secteur de Énergies, a mis, selon la même source, l’accent sur les vastes ressources en gaz naturel de l’Algérie, sa position géographique stratégique et ses infrastructures essentielles contribuant à la sécurité énergétique nationale et à la satisfaction de la demande mondiale. « J’attire votre attention sur l’attractivité de l’Algérie auprès des investisseurs en raison de ses ressources énergétiques et de son cadre réglementaire incitatif », soulignera M.Arkab.
En outre, le ministre abordera lors de son intervention, la transition vers une économie mondiale basée sur des sources d’énergie propres, soulignant le rôle crucial du gaz naturel dans cette transition, comme l’indiquent de nombreuses études. « Les investissements à forte intensité de capital dans les ressources en gaz naturel nécessitent un dialogue continu entre producteurs et consommateurs pour construire une vision commune. La technologie jouera un rôle crucial et l’Algérie abrite le siège de l’Institut de recherche sur le gaz du Forum, favorisant la coopération scientifique », a-t-il affirmé.
R.B