« Cela fait quand même plus d’une semaine que ça dure et ça n’a pas l’air d’émouvoir outre mesure les responsables de l’Algérienne des Eaux » s’indigne le vieux Bakir, enseignant à la retraite, qui ajoute « nous nous sommes déplacés deux fois en leurs bureaux mais ils restent sans réaction alors que notre quartier ressemble à une patinoire.»
Et alors que nous nous approchions pour voir de plus près la source de ces pertes d’eau , un monsieur en tenue traditionnel sort de chez lui et nous interpelle du seuil de sa maison « regardez , je ne peux même pas sortir de chez moi au risque de chuter et à mon âge une chute équivaut automatiquement à une ou plusieurs fractures. » puis retenant difficilement sa colère , il ajoute « et pourtant pour les factures , ils sont rapides et si vous ne payez pas dans les délais, c’est la coupure garantie . S’il vous plaît, dites-leur de venir réparer, on ne peut plus supporter cet état de fait. »
C’est exactement du côté de Bab Echergui, derrière la célèbre muraille du K’sar de Béni Izguène que se situe la source de ces pertes d’eau courante qui constituent un danger de glissades et de chutes pour les vieillards et les femmes.
L’Algérienne des eaux est interpellée pour remédier rapidement à cette situation qui exaspère les habitants de ce magnifique K’sar de Beni Isguène.
K.D