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La France a «poignardé ses propres valeurs» dénonce un Collectif sahraoui

La décision sournoise de la France de prendre position en faveur du Makhzen marocain et son « plan » pour le Sahara Occidental, continue de faire des remous.

Après la diplomatie algérienne, laquelle s’est ouvertement pris à la France officielle et son chef, sans toutefois le nommer, à savoir Emmanuel Macron, ainsi que le ministère des Affaires étrangères du Polisario, qui a littéralement accusé la France de « trahison », voici venu le tour du Collectif pour la coordination des associations sahraouies en France, qui vient en rajouter une couche.

Une erreur monumentale sur tous les plans

En effet et selon un communiqué relayé par l’agence officielle algérienne, APS, ce collectif, a dénoncé « la décision du gouvernement français de soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental ». Selon la même source, le Collectif a qualifié  d’ «erreur politique, économique et diplomatique dont les conséquences seraient nuisibles et pour la région et pour l’Europe ».

« Si cela devait se confirmer, ce serait une erreur politique, économique et diplomatique, dont les conséquences seraient nuisibles pour la région et, par conséquent, pour le plus proche voisin, l’Europe », a averti leCollectif pour la coordination des associations sahraouies en France dans son communiqué.

Un «coup de poignard» aux droits de l’Homme

Cette organisation, soulignera également que si cette décision venait à être entérinée, elle s’assimillerait à un «coup de poignard» asséné par la «patrie des Droits de l’Homme», à ces mêmes valeurs. «Cela signifierait que le pays des droits de l’Homme, membre permanent du Conseil de Sécurité, foulerait aux pieds le droit international et les résolutions qu’il est censé défendre », poursuit le document qui rappelle que le Maroc « occupe illégalement selon la résolution de l’ONU de 1979, une majeure partie du Sahara Occidental, depuis son invasion en 1976″.

« Le statut juridique du Sahara Occidental  ne souffre d’aucune contestation en tant que territoire non autonome en attente de décolonisation et par conséquent, seul le peuple Sahraoui peut décider de son avenir », précise le document.

Sahara Occidental et Palestine, même combat

Les membres de ce collectif, tiennent également à rappeler «que comme pour la Palestine, il en va de même pour le Sahara Occidental : on ne peut pas fouler aux pieds le droit international et continuer à opprimer indéfiniment les peuples pour plaire à des dirigeants de circonstance. Seul le droit international prévaut et doit prévaloir ».

Dans ce contexte, le même collectif s’est interrogé, en dernier,  « comment un gouvernement dit technique peut envisager de prendre une telle décision politique et si lourde de conséquence pour le pays ? » et d’appeler à une  « prise de conscience des conséquences néfastes, tant pour la région que pour la France, qu’engendrerait une telle décision contraire aux valeurs de la République et au droit international ».

K.T

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