L’Algérie compte à « court terme » élargir ses prospections d’hydrocarbures vers l’offshore (forage qui s’effectue en pleine mer), à l’instar de d’autres pays africains, notamment la Libye et le Nigeria.
Dans cette optique, l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), a indiqué ce mardi 15 octobre 2024, le lancement «prochain» d’un appel d’offres international.
En quête de partenaires fiables
En effet, c’est du moins ce qu’a annoncé ce matin, Mourad Beldjehem, le directeur de ladite agence, lors d’un point de presse, organisé au siège d’Alnaft. «Cette initiative vise à attirer des partenaires étrangers pour le développement d’un projet d’exploitation offshore, dont le démarrage est envisagé à l’horizon 2026», a-t-il déclaré. Pour le directeur d’Alnaft, cet appel d’offres, rentre dans le cadre des «diversifications» et de «maximisation» des ressources énergétiques de l’Algérie.
Des «indicateurs positifs»
Par ailleurs et à titre de rappel, le ministre de l’énergie et des mines, M.Mohamed Arkab, s’était au moins de janvier 2024, entretenu, avec Claudio Descalzi, le PDG de la compagnie italienne, ENI, lors de la Conférence OMC-MED Energy qui s’est tenue à Ravenna en Italie, dans le but d’étudier la prospection en Offshore et les opportunités de collaborations entre les deux compagnies pétrolières.
À l’époque, le ministre avait souligné que les études menées sur deux régions, la première entre Skikda et Bejaia et la deuxième entre Ain Temouchent et Tlemcen, ont révélé des indicateurs positifs, eu égard aux richesses importantes en gaz naturel que recèlent ces deux sites importants.