Investissements: 44 milliards $ débloqués par le Trésor public

Le développement du pays nécessite irrémédiablement des investissements colossaux. C’est une équation à laquelle toute nation désireuse de se développer doit s’y soumettre, afin d’entirer profit à court et moyen terme.

C’est dans cette optique que le Trésor public, finance des projets par le biais de crédits au profit des organismes publics, afin que ces derniers puissent mener leurs projets à terme. Ainsi, le directeur général (DG) du Trésor et de la gestion comptable des opérations financières de l’Etat au ministère des Finances, Hadj Mohamed Sebaa, a révélé, hier, devant les membres de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), les chiffres alloués pour l’investissement public en Algérie.

267 projets financés

En effet, la valeur des investissements en cours du Trésor public s’élève à près de 5.970 milliards DA (44 milliards de dollars) bénéficiant à 11 secteurs économiques dont la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), l’Algérienne des autoroutes (ADA), l’Entreprise du métro d’Alger et Sonelgaz, ainsi que les entreprises de dessalement de l’eau de mer.

S’exprimant dans le cadre de  l’examen des dispositions du projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2025, le même responsable a précisé a précisé que « la valeur des investissements du Trésor, accordés sous forme de crédits à divers organismes publics (en cours d’engagement), a atteint 5.969,12 milliards DA, consacrés au financement de 267 projets répartis sur 11 secteurs économiques », tout en précisant que ces financements garantissent notamment, « le parachèvement des projets en cours et à lancer de nouveaux projets répondant aux besoins de développement du pays et renforçant les infrastructures de base dans divers domaines vitaux », a-t-il affirmé.

PLF2025: Cap sur les projets stratégiques!

Evoquant le niveau de mise en œuvre des dépenses du budget de l’Etat, M. Sabaa a affirmé qu’au cours du premier semestre de 2024, « une augmentation significative de 34 % en base annuelle a été enregistrée, atteignant 6.946 mds da, stimulée par l’augmentation des dépenses du personnel, des dépenses d’investissement et des dépenses de transfert qui ont connu des augmentations de 365 mds da, 543 mds da et 490 mds da respectivement par rapport au premier semestre de 2023 ».

Le même responsable prévoit que « le niveau de mise en œuvre des dépenses publiques atteindra plus de 90 % d’ici fin 2024 par rapport aux révisions de la loi de finances 2024, ce qui représente une amélioration par rapport au niveau de mise en œuvre des dépenses budgétaires qui était de 80 % en 2023 ».

Pour ce qui est de la nouvelle loi de finances pour l’année 2025,  concernant le trésor et la comptabilité, M. Sabaa a expliqué qu’elles visent principalement à renforcer la capacité de l’Etat à financer les projets stratégiques et les infrastructures, à soutenir l’activité économique et à diversifier les produits financiers, à renforcer la solidité financière du Fonds national d’investissement (FNI), à soutenir le système de retraite et à garantir sa durabilité, à réaliser la transformation numérique et à améliorer la gouvernance. « Elles visent également à soutenir les grands projets de développement, à élargir les perspectives de financement, ainsi qu’à renforcer la capacité de l’Etat à mettre en œuvre des projets prioritaires tendant à soutenir le développement socio-économique », a-t-il conclu.

K.T

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