AMASA 2024 : La décarbonisation en ligne de mire

Lors de la réunion annuelle des Académies africaines des sciences (AMASA 2024), hier à Alger, une présentation concernant la décarbonisation des transports en Afrique, a été exposée.  

Ce document, conçu par le réseau des Académies Africaines de Sciences (NASAC) et le Partenariat Inter-académique (IAP), aborde les enjeux et les possibilités associés au transport plus respectueux de l’environnement.

Une nécessité absolue !

Ainsi, le document offre aussi des conseils conçus pour accompagner les pays africains dans leurs démarches en matière de décarbonisation. « Le transport, qui contribue à un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre, occupe une place prépondérante dans le progrès économique en Afrique », rapporte le document, précisant que malgré « la montée anticipée de ces émissions, la décarbonisation de ce domaine est désormais une priorité absolue ».

En outre, le document établit un « bilan global, lequel identifie les obstacles à surmonter et propose des voies pour une transition vers des transports plus durables ». Il met également en avant le fait que « cela repose sur une étude détaillée des politiques, des compétences institutionnelles et des normes réglementaires ». Il souligne ainsi « l’importance vitale de la science, de la technologie et de l’innovation dans le changement du secteur du transport en Afrique », suggérant une accélération de l’intégration de technologies naissantes comme les énergies vertes ».

Des paradigmes à redéfinir  

Par ailleurs et lors de cet évenement, Mahouton Norbert Hounkonnou, directeur général du NASAC, a souligné « la nécessité d’adapter les recommandations du rapport sur la décarbonisation des transports en Afrique ». Il a également précisé que « ces suggestions « doivent être modifiées par les académies nationales doivent prendre en considération les spécificités de chaque pays ».

Il a aussi souligné « la nécessité d’ajuster les meilleures méthodes internationales en fonction des réalités locales », incitant à « intensifier le partenariat entre les entités régionales, les autorités gouvernementales, les entreprises et les institutions de recherche pour instaurer des solutions durables et performantes ».

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