L’Algérie est résolue à opérer sa transition énergétique, en passant graduellement des combustibles fossiles aux énergies renouvelables.
Dans cette optique, l’université algérienne est décidée à s’engager aux côtés des pouvoirs publics, afin d’opérer cette transition dans les normes et aussi apporter sa pierre à l’édifice.
L’hydrogène vert «décortiqué»
Ainsi, l’Université M’Hamed Bougara de Boumerdès, à travers sa Faculté de Technologie, compte organiser du 15 au 16 du mois en cours, la seconde édition de la Conférence nationale sur l’Énergie Verte (NCGE’2024). Avec un programme riche et diversifié, la NCGE’2024 ambitionne d’être une véritable plateforme d’échange et de réflexion, contribuant ainsi au développement des énergies vertes.
En effet et selon un communiqué de ladite université, l’événement qui réunira chercheurs, experts et professionnels aura pour principaux thèmes, la production, la conversion et l’efficacité des énergies renouvelables.
De plus et d’après la même source, l’énergie hydrogène, une technologie sur laquelle l’Algérie mise énormément, notamment à travers le projet SoutH2, en examinant les technologies émergentes pour sa production et sa transmission.
L’IA et IoT mis en relief
En outre, les débats porteront également les aspects liés à la combustion, à l’électrochimie des piles à combustible, ainsi qu’à l’impact économique et environnemental de cette source d’énergie prometteuse. La surveillance et la supervision des systèmes énergétiques figurent également au programme. Ce thème, mettra en exergue les technologies d’optimisation et de suivi des performances, ainsi que les innovations en matière de détection de défauts.
Enfin, il sera également question de l’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’Internet des objets (IoT) dans la gestion des systèmes énergétiques, ainsi que
les matériaux pour l’énergie verte seront à l’honneur. Les participants aborderont aussi les matériaux intelligents pour la récupération d’énergie et les solutions innovantes pour économiser l’énergie