Mine de rien, la coopération et les échanges commerciaux entre l’Algérie et le Royaume du Bahreïn, ont franchi des paliers significatifs ces dernières années.
Des chiffres impressionnants ont été révélés, hier, mercredi 11 décembre 2024, lors de la célébration de la Journée nationale de cette monarchie du Golfe au Palais de la Culture Moufdi Zakaria.
Ainsi, c’est en présence du ministre des Finances Laaziz Faïd et de plusieurs hauts représentants, que cet événement a offert une plateforme significative pour réaffirmer les liens profonds entre les deux nations, illustrés par des perspectives prometteuses.
Un chiffre et des perspectives
En effet, lors de son discours prononcé à cette occasion, l’ambassadeur du Bahreïn accrédité en Algérie, Fouad Saddek El Baharna, a affirmé que les relations entre l’Algérie et le Royaume du Bahreïn « s’appuient sur des fondations solides de respect mutuel, de valorisation continue et sur des liens d’amitié tissés par l’islam et l’arabité qui unissent nos deux peuples ». Il a mis en avant que ces relations privilégiées se sont développées grâce à une collaboration significative dans des secteurs stratégiques tels que les banques, la finance islamique et l’assurance takaful. D’après lui, cette coopération a permis l’ouverture de trois banques algéro-bahreïnies et la création d’une compagnie d’assurance bahreïnienne en Algérie.
Le représentant diplomatique a également signalé que les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint un volume de 300 millions de dollars. « Ce partenariat commercial, riche de promesses, continue de se consolider, et nous sommes résolus à le faire progresser davantage, en soutenant les efforts constants des deux dirigeants pour élargir la coopération et explorer de nouvelles opportunités dans divers domaines, au service des intérêts et des aspirations communes », a-t-il déclaré.
La quête du pacifisme
Plus largement, l’ambassadeur du Bahreïn en Algérie a renouvelé l’engagement de son pays à « encourager le dialogue et les solutions diplomatiques dans le monde arabe ». Il a également rappelé les cinq propositions présentées par le Royaume à la Ligue des États arabes, parmi lesquelles figurent l’organisation d’une conférence internationale sous l’égide des Nations Unies pour résoudre la question palestinienne sur la base d’une solution à deux États, l’accès à des services éducatifs et de santé pour les populations affectées par les conflits régionaux, ainsi que le renforcement de la coopération arabe dans les domaines de la technologie financière et de la transformation numérique.