L’Histoire retiendra que depuis l’élection de l’Algérie comme membre non-permanent du Conseil de sécurité, elle a fait de la question Palestinienne un leitmotiv.
En effet, la diplomatie algérienne est en train d’effectuer un véritable forcing en faveur de l’adhésion pleine et entière de l’Etat Palestinien au sein de l’Organisation des nations unies.
Ainsi et à quelques heures seulement du vote decisif initié par le pays, visant à octroyer le statut de membre « plein » au sein de l’ONU, les tractations et négociations pour engranger le maximum de voix en faveur de l’adhésion Palestinienne, vont bon train.
Ce jeudi soir, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a en effet, a prononcé une véritable plaidoirie pour la « mère des causes », tout en soulignant les « conséquences désastreuse » qui pourraient découler d’un vote négatif, sur la population Palestinienne.
Le vote de tous les possibles
Ainsi et lors d’une séance consacrée à la situation actuelle au Moyen-Orient, au sein du Conseil de sécurité, M. Attaf, a fait remarquer que la solution à deux États est actuellement « en très grand danger ». » Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins! Soit, nous devons tout faire pour faire aboutir la solution à deux États, laquelle est en très grand danger, soit nous restons amorphes face au chaos qui se profil à l’horizon », soutiendra le chef de la diplomatie algérienne.
Pour éviter ce « chaos » qui guette le Moyen-Orient, Ahmed Attaf, a souligné « l’absolue nécessité » d’octroyer la qualité de membre à part entière à la Palestine pour préserver la paix, la stabilité et la sécurité dans tout le Moyen-Orient » Nous devons agir de toute urgence pour imposer la solution à deux Etats et préserver les fondements de l’établissement de l’Etat palestinien », a-t-il encore plaidé.
Gare aux conséquences d’un rejet!
Ensuite, le chef de la diplomatie, a abordé les « conséquences » que pourrait engendrer un vote négatif en faveur de cette adhésion. « toute tergiversation ou hésitation dans la concrétisation de cette démarche sera lourde de conséquences et s’apparentera, dans la conjoncture actuelle, à un feu vert donné à l’occupation israélienne pour continuer à exécuter ses plans fondés sur le pillage et l’expansion, d’une part, et l’extrémisme et l’entêtement, d’autre part ».
Enfin, le ministre des AE, a indiqué que l’adhésion pleine et entière de l’Etat Palestinien au sein de l’ONU, sera l’élément déclencheur, un « déclic » pour atteindre des objectifs hautement plus importants pour la stabilité du Moyen-Orient et le mode. « La préservation des fondements de l’Etat palestinien indépendant et souverain sur les frontières de 1967 avec El-Qods comme capitale et la pose des premiers jalons de la relance du processus de paix sur des bases saines et solides », a-t-il assuré.
R.B