Frikat(Tizi-Ouzou): Le renforcement du réseau AEP en vue

AEP à Tizi-Gheniff (Tizi-Ouzou): Un projet stratégique accordé

La daira de Tizi-Gheniff,  à une cinquantaine de kilomètres à l’extrême sud de Tizi-Ouzou, souffre toujours de l’éternel problème d’eau potable en dépit des promesses et des solutions provisoires préconisées par les responsables du secteur de l’hydraulique. 

Cependant et après des écrits émanant d’élus locaux et nationaux, une solution pérenne est en passe d’être trouvée. Celle consistant à réhabiliter l’ancienne conduite alimentant la région à partir de ce qu’on appelait le couloir de Sidi Ali Bounab(Boumerdes) datant des années 90 devenue par le temps inexploitable et son raccordement à la station de dessalement d’eau de mer de Cap Djinet.

Un délai de réalisation de quatre mois

En effet et selon nos informations, ce projet a été attribué provisoirement à une entreprise qui le réalisera dans un délai n’excédant pas quatre moins. C’est du moins ce que révèle l’avis d’attribution publié dans la presse nationale. Ce rêve devient ,donc, réalité pour ces milliers d’habitants.  « C’est un avis qui nous réconforte. Si ce projet est réalisé dans les délais, nous aurions encore à supporter cette situation jusqu’à la fin de l’année.  Je pense que nos concitoyens mettront ce problème aux oubliettes », estime un élu. À rappeler que le ministère des ressources en eau a accordé 30 milliards de centimes pour ce projet de réhabilitation de cette conduite et son raccordement au réservoir de 5000 mètres cubes de la station de dessalement d’eau de mer de Cap Djinet ( Boumerdes). 

Le calvaire au quotidien!

En attendant, certains villages ne reçoivent ce liquide précieux que deux à trois heures par mois.  » Si nos conditions de vie sont améliorées avec l’arrivée du gaz naturel dans tous les villages, le problème d’eau nous cause des désagréments intenses. Ni en hiver ni en été,  nos villages ne sont alimentés de manière régulière.  Aujourd’hui, les pères de familles consacrent la plus grande partie de leur budget à l’achat de ce liquide précieux. La citerne d’eau est vendue entre 1500 dinars et 2500 dinars selon la situation du votre village et la disponibilité de tracteurs-citernes. Faites vos comptes quand vous consommez  trois citernes par mois », se désole un membre d’un comité de village à M’Kira.

8000m3/j, une « goutte d’eau » …

Du côté des responsables, on dit que huit mille mètres cubes d’eau sont pompés à partir de Tizi Larba sur les hauteurs de Draâ El-Mizan vers la daira de Tizi-Gheniff comprenant deux communes ( M’Kira et Tizi-Gheniff) dont la population s’élève à environ soixante mille habitants. Cependant, ont constaté les représentants des comités de villages,  cette quantité n’arrive pas aux réservoirs d’eau à cause des fuites,  des piquages anarchiques  et des pertes en cours du transfert de ce quota .  Même si des opérations de réhabilitation des réseaux d’alimentation ont été concrétisées, la situation ne s’est pas améliorée d’un iota.

A.O

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