Par R.B/Agences
Le Liban et plus précisément ses territoires sud, contrôlés par le Hezbollah, ont été pris pour cible ce lundi 23 septembre par l’aviation israélienne.
Ainsi et selon plusieurs sources médiatiques, cette agression a fait jusqu’à 15h GMT, pas moins de 280 morts, dont la plupart sont des civils, rapporte ce lundi après-midi, l’agence AFP, laquelle cite le ministre libanais de la santé, Firas Abiad.
«Agression barbare!» dénonce le Hamas
En effet, le bilan des frappes israéliennes sur le Liban passe à 280 morts, des milliers de familles déplacées, selon le ministre de la santé. Les bombardements intensifs israéliens sur le Liban ont fait lundi 280 morts, dont 21 enfants, et déplacé des milliers de familles, a annoncé le ministre libanais de la santé.
En outre et lors d’une conférence de presse, le ministre a ajouté que près de 5 000 personnes avaient été blessées « en moins d’une semaine » dans des attaques israéliennes, notamment les explosions d’appareils de transmission du Hezbollah pro-iranien.
De son côté, la mouvement de résistance palestinienne (HAMAS), a condamné lundi les frappes israéliennes visant son allié du Hezbollah au Liban : « Cette agression barbare à grande échelle est un crime de guerre », a-t-il affirmé dans un communiqué, en soulignant sa « solidarité (…) avec [ses] frères du Hezbollah ».
La Finul et l’Iran condamnent !
Par ailleurs, le Commandement de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), a fait savoir dans un communiqué rendu public dans la soirée de lundi 22 septembre 2024, que «Toute escalade supplémentaire de cette situation dangereuse pourrait avoir des conséquences profondes et dévastatrices, non seulement pour les personnes vivant de part et d’autre de la ligne bleue, mais aussi pour l’ensemble de la région ».
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a accusé lundi Israël de vouloir « élargir » le conflit au Moyen-Orient, soulignant que cela ne « bénéficierait à personne » et insistant sur le fait que Téhéran ne cherche pas à « déstabiliser » la région. « Nous savons mieux que quiconque que si une guerre plus importante devait éclater au Moyen-Orient, cela ne bénéficierait à personne dans le monde. C’est Israël qui cherche à élargir ce conflit », a-t-il déclaré à New York lors d’une table ronde avec des journalistes, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, où les discours des chefs d’Etat et de gouvernement commencent mardi.