Des vidéos relayées sur les réseaux sociaux ce vendredi 29 novembre 2024, montrent des migrants africains venus de l’Afrique subsaharienne poursuivis par des gendarmes dans une cité AADL à Rahmania, une commune de la wilaya d’Alger pour les déloger des logements qu’ils ont squattés.
Ainsi et selon des internautes, ces Africains installés de manière irrégulière en Algérie sont arrivés à dire qu’ils “ouvrent droit” au logement. Les forces de l’ordre et les gendarmes qui sont intervenus immédiatement, sont décidés à libérer ces appartements et à regrouper les contrevenants en vue de les renvoyer vers leurs pays d’origine.
Terre d’accueil
En effet, il est vrai que l’Algérie est en quelque sorte une “terre d’accueil” pour ces personnes étrangères, qui font de ce pays leur destination privilégiée dans le Maghreb où ils ne sont pas persécutés comme au Maroc à titre d’exemple. Depuis, plus d’une dizaine d’années, des milliers de subsahariens sont arrivés au nord de l’Afrique notamment en Algérie où ils trouvent une solidarité inégalable de la part des Algériens. Cependant, ce phénomène a pris beaucoup d’ampleur au point où des opérations coups de poing ont été menées dans ces milieux où les conditions de vie sont inhumaines.
À maintes reprises, ils ont été reconduits vers leurs pays avec une logistique bien préparée par les hautes autorités du pays dans le respect total des conventions internationales ratifiées par l’Algérie qui défendent les droits humains. À cause des crises (famine, sécheresse, guerres, insécurité, instabilité) dans les pays du Sahel, ces citoyens subsahariens fuient leurs pays. » Ils s’opposent farouchement quand on les regroupe pour les accompagner jusqu’à leurs frontières. Souvent, ils nous répondent qu’ils ont le droit de rester en Algérie car ce sont des personnes forcées à quitter leurs pays », nous avait confié un cadre ayant fait partie des équipes ayant accompagné ces subsahariens jusqu’à leurs pays.
L’Algérie en exemple
Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que le nombre de personnes renvoyées est vite remplacé par d’autres arrivants. Malheureusement, de nombreuses personnes dans ces groupes de migrants arrivés au péril de leur vie en Algérie sont enrôlées dans des réseaux maffieux et trafic de drogue.
En outre et en raison de leur nombre effarant, ils ont parfois improvisé des bidonvilles à proximité des gares et dans des champs. De nombreux observateurs souhaitent que ces migrants soient regroupés dans des centres où ils devraient être sous surveillance et sous contrôle des autorités. En tout cas, ce phénomène est devenu mondial quand ont voit que même dans les pays développés, les responsables de ces derniers buttent à leur régularisation en dépit de leurs lois coercitives et sélectives.
Récemment, le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, avait mis en lumière les progrès réalisés dans les discussions entre l’Algérie et les pays voisins concernant la lutte contre l’immigration illégale. Ces discussions ont permis de parvenir à un consensus sur une stratégie commune, qui ne se limite pas seulement à des actions opérationnelles, mais inclut également des initiatives de développement dans les pays d’origine des migrants. L’objectif est d’améliorer les conditions de sécurité et de stabilité dans ces régions, afin de réduire les facteurs de migration irrégulière.
A.O