C’est désormais officiel et acté par le ministre de la Justice Garde des Sceaux, Lotfi Boujemaa, les crimes liés au trafic de drogue et autres psychotropes, sont passibles de la peine de mort.
Ainsi et intervenant ce jeudi 6 novembre 2025, lors d’une séance de plénière de l’Assemblée populaire nationale ( APN), dédiée aux questions des élus de la nation, le ministre de la Justice est catégorique sur le sujet.
En effet et selon M.Boujemaa, l’Algérie à travers son nouveau code pénal vient de procéder à un durcissement de la législation et les peines relatives aux crimes liés au trafic de drogue. Pour l’intervenant, les pouvoirs publics ont procédé à un « durcissement des sanctions contre les trafiquants et les promoteurs de ces substances, y compris l’application de la peine de réclusion à perpétuité et de la peine de mort ».
Boudjemaa a souligné en outre les deux projets de loi relatifs à l’usage des stupéfiants dans le milieu scolaire et lors du recrutement dans les secteur public et privé, qui sont toujours en phase d’examen au niveau du gouvernement.
Selon Lotfi Boudjemaa, l’Algérie, en tant qu’État souverain, est en droit de prendre toutes les décisions nécessaires pour protéger sa société. Il a estimé que la situation actuelle, marquée par l’infiltration des réseaux de drogue jusque dans les établissements scolaires, justifie un recours exceptionnel à la peine de mort. « L’épée de la justice tranchera les têtes de ces bandes », avait-il déclaré dans un ton martial, qualifiant la lutte contre les trafiquants de « guerre contre l’Algérie ».
